Le gouvernement dominicain interdit les exportations d’œufs vers Haïti
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A partir de ce vendredi 6 janvier, à 6 heures de l’après-midi, le gouvernement dominicain va interdire les exportations d’œufs vers Haïti pour une période de 15 jours afin d’éviter une augmentation des prix de ce produit en République Dominicaine.
Santo Domingo, le 5 janvier 2023. Le gouvernement dominicain a décidé d’interdire, à partir de 6 heures PM (5 Hres PM, en Haïti) demain vendredi 6 janvier les exportations d’œufs vers Haïti.
Cette mesure sera en vigueur pour une période de 15 jours en vue d’éviter une augmentation des prix de ce produit de l’autre côté de la frontière.
En conférence de presse ce jeudi, pour la présentation d’un rapport sur les performances de l’économie dominicaine en 2022, le président Luis Abinader et le ministre de la présidence, Joel Santos, ont tenté d’expliquer le bien-fondé de cette mesure.
Santos a déclaré que lors d’une réunion du Conseil national de sécurité alimentaire hier (mercredi), la décision avait été prise d’interdire l’exportation d’œufs pendant 15 jours, « en particulier de l’autre côté de la frontière ».
Il affirme que l’objectif principal est d’essayer de niveler la demande et l’offre pour éviter une augmentation significative des prix dans le secteur des œufs.
Le prix actuel du carton d’œufs de 12 unités est d’environ 94 pesos dans les supermarchés et 115 pesos dans les épiceries. (Le peso dominicain vaut 2,26 gourdes et 0.018 USD) .
Santos a déclaré qu’il y avait « des conversations avec les secteurs productifs, essayant de contenir cette décision, mais finalement, à partir de demain (vendredi), à 18 heures (5H PM en Haïti) , pendant 15 jours (les exportations) seraient suspendues ».
Il a assuré que l’engagement avait été pris avec le secteur des œufs du pays de maintenir l’approvisionnement du marché local afin d’empêcher les prix d’augmenter de manière significative.
Le président Luis Abinader a souligné que de nombreux secteurs dans le pays produisent pour Haïti. Aussi, il affirme que la première chose à faire est de protéger le consommateur dominicain.
En décembre dernier, les autorités dominicaines avaient pris la même mesure concernant l’exportation de la farine vers Haïti.
Vant Bèf Info (VBI)