Martissant : Les victimes des gangs méprisées par le gouvernement
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Des dizaines de victimes des gangs à Martissant ont manifesté dans les rues de Carrefour. Ces personnes qui ont été chassées de leurs maisons, sont logées depuis des mois au Centre Sportif de Carrefour. Ce matin, elles ont foulé le macadam pour supplier le gouvernement de leur venir en aide.
Carrefour, le 29 septembre 2021. Se sentant abandonnées ou méprisées par le gouvernement de leur pays, les victimes des gangs à Martissant ont foulé le macadam pour faire entendre leurs voix.
En effet, cela fait des mois, qu’elles ont été chassées de leurs maisons, abandonnant, pour se réfugier dans les rues ou sur la place publique de Fontamara. Sous des pluies battantes ou un soleil brûlant, elles résistent à la fatalité, à la mort.
Quelques temps après, elles seront logées au Centre Sportif de Carrefour, toujours dans des conditions peu favorablement humaines.
Et voilà, arrive la réouverture des classes. Quid de ces enfants ?
De ce fait, ce matin du mercredi 29 septembre, ces personnes, étaient des dizaines ont parcouru les rues de Carrefour pour rappeler au gouvernement qu’elles sont là.
Partant du Centre sportif de Carrefour, ces victimes ont sillonné plusieurs artères pour terminer leur mouvement devant les locaux de la Mairie de cette Commune.
Les manifestants, des enfants et des jeunes en grande majorité, réclament l’accompagnement du gouvernement d’Ariel Henry à l’occasion de la rentrée scolaire.
Ils exigent, entre autres, l’intervention des autorités chargées de la sécurité afin de pacifier leur quartier. Aussi demandent-ils des moyens appropriés afin de regagner leurs maisons.
« Nous voulons aller à l’école », lancent plusieurs enfants au micro d’un reporteur de Vant Bèf Info (VBI). Ils sont munis de pancartes.
De leur côté, certains jeunes critiquent la passivité des autorités gouvernementales face à leur situation.
Ils dénoncent leurs mauvaises conditions de vie au Centre sportif de Carrefour et font savoir qu’ils ne peuvent plus continuer à vivre dans ces conditions jugées inhumaines.
Vant Bèf Info (VBI)