Des dominicains fêtent la libération de leurs compatriotes après six jours de séquestration en Haïti

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Les proches des deux techniciens dominicains, qui avaient été enlevés en Haïti, le samedi 20 février et libérés vendredi, ont poussé un ouf de soulagement. La nouvelle de leur libération a été accueillie avec de la musique et des boissons alcoolisées dans la municipalité de Haina, à San Cristobal.

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San Cristobal, le 27 février 2021. « Nous sommes ici car on nous a dit qu’ils ont été libérés. Nous sommes là pour partager ce moment avec la famille », ont déclaré des voisins, cités par le journal dominicain Hoy, soulignant qu’il y avait une foule, composée majoritairement de jeunes, qui était venue célébrer avec de la musique et des boissons alcoolisées.

C’est le président dominicain Luis Abinader, qui avait annoncé, sur son compte twitter, la nouvelle de la libération des frères Maicol Enrique et Antonio Gerer Campusano Feliz.

«Je viens de parler avec @moisejovenel, qui m’informe que les deux jeunes kidnappés sont entre les mains de la police haïtienne. Nous avons donné des instructions pour qu’ils soient transférés à l’ambassade dominicaine à Port-au-Prince », avait posté le chef de l’État du pays voisin.

Le sénateur de la province de Samaná, Pedro Catrain, président de la commission « relations Internationales », avait indiqué qu’il était en étroite collaboration avec le ministre des Affaires étrangères Roberto Álvarez et l’ambassadeur en Haïti, Faruk Miguel, pour suivre chacune des étapes à résoudre de la meilleure façon, cette « situation délicate ».

Le ministère dominicain de la défense  avait rapporté vendredi soir que les frères dominicains kidnappés en Haïti étaient dans des conditions de santé «parfaites» après leur libération.

Il a publié une photo des ex-otages en compagnie du lieutenant-colonel de l’armée de la République dominicaine Robinson Quezada Martínez et d’un représentant de l’ambassade dominicaine en Haïti.

Les deux jeunes hommes, qui travaillent comme techniciens dans une firme de production cinématographie, avaient été enlevés le samedi 20 février dernier à Martissant, entrée sud de Port-au-Prince, en compagnie d’un citoyen haïtien Albert Augusma, dit Tinèg, qui a lui aussi été libéré.

Ils faisaient partie d’une équipe qui a  participé à Jacmel, sud-est d’Haïti, au tournage d’une scène pour un film qui, justement parle entre autres, du phénomène du kidnapping en Haïti.  Ils devraient retourner dans leur pays ce samedi.

Vant Bèf Info (VBI)