Haïti : 2020, une année catastrophique en matière de droits de l’homme, selon l’action internationale des droits humains.
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L’Action Internationale pour les Droits Humains (AIDH) a présenté un rapport accablant sur la situation des droits de l’homme en Haïti pour l’année 2020. L’AIDH affirme avoir recensé 570 personnes tuées et 1200 cas de kidnapping l’an dernier en Haïti.
Port-au-Prince, le 29 janvier 2021 :-Dans son rapport annuel sur la situation des droits de l’homme en Haïti, l’Action internationale pour les droits humains (AIDH), a fait le point sur l’insécurité généralisée qui gangrène le pays. Assassinat, mort violente, kidnapping : 2020 a été une année chaotique sur le plan sécuritaire, selon l’organisation de défense des droits humains
Le coordonateur de l’AIDH a fait état de 570 personnes tuées parmi elles 480 par balles et 1200 cas de kidnapping recensés durant l’année écoulée. Des chiffres alarmants, selon le militant en droits humains.
Le plus préoccupant selon l’AIDH, c’est le laxisme des dirigeants du pays par rapport au kidnapping. Qui pis est de nombreuses voix continuent de s’élever pour dénoncer ce fléau et pour exiger que les autorités concernées prennent leurs responsabilités. Il semble que rien n’a été fait, déplore Réginald Atus qui en exprime son ras-le bol.
« Trop, c’en est trop » n’a cessé de répéter le coordonateur de l’Action Internationale pour les Droits Humains.
« Le kidnapping à de sérieuses répercussions sur tous les secteurs de la vie nationale, il est temps que des mesures drastiques soient prises pour éradiquer ce phénomène dans le pays », persiste et signe le responsable.
Restaurer l’autorité de l‘Etat sur toute l’étendue du territoire national, procéder à l’évaluation des agents de la PNH et poursuivre en justice ceux qui parmi eux sont coupables de violation des droits de l’homme, lutter contre les détentions arbitraires et préventives prolongées entre autres. Autant de recommandations qui sont formulées dans le rapport de l’AIDH sur la situation des droits humains en Haïti pour l’année 2020.
Réginald Atus exhorte les autorités concernées à assumer leurs responsabilités comme le recommande le rapport de l’AIDH. Ce document est déjà acheminé au président de la République, au Premier ministre et aux acteurs concernés, selon les responsables de cette structure de droits humains.