Martissant : La Police Nationale annonce (encore) des mesures pour éradiquer l’insécurité
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De nouvelles dispositions vont être adoptées afin de ramener enfin la paix à Martissant. C’est ce qu’a fait savoir, ce jeudi, le porte-parole de la police nationale d’Haïti (PNH). D’ici les prochains jours les capacités de l’institution seront renforcées, indique Michel-Ange Louis-Jeune.
Port-au-Prince, le 29 août 2019 :- La Police Nationale d’Haïti (PNH) n’entend pas ménager aucun effort s’agissant de ramener le calme et la tranquillité à Martissant. Le porte-parole de l’institution policière annonce de nouvelles mesures pour freiner l’action des malfrats.
Définitivement la police nationale veut relever ce défi que représente l’entrée sud de la capitale en matière d’insécurité. Nouvelle équipe, nouvelle stratégie, c’est du moins ce qu’a laissé entendre Michel-Ange Louis-Jeune, au micro de Vant Bèf Info (VBI). Certes, le tout nouveau directeur général de l’institution policière n’a encore pas étalé sur la question, mais le porte-parole se veut rassurant.
Plus de soixante douze heures (72) après son installation, Normal Rameau est déjà à pied d’œuvre. Avec les différents commissaires de juridictions, l’ancien Chef de la police judiciaire, devenu directeur général de la PNH travaille déjà afin de toucher le problème du doigt, si l’on en croit le commissaire Louis-Jeune.
« Dans les jours à venir la police nationale prévoit d’améliorer sa capacité opérationnelle en alimentant ces troupes en de nouveaux matériels » indique le porte-parole de l’institution.
Entretemps, outre Martissant, la PNH poursuit sa traque aux bandits à travers la République. Ainsi, le commissaire Louis-Jeune annonce la mort à Cazeau, de deux individus illégalement armés dans la mâtinée de ce 29 août.
Ces derniers, explique-t-il, rançonnaient des citoyens lorsque, arrivait sur les lieux une patrouille de police du sous commissariat de Cazeau. Et à en croire, le premier des portes parole de l’institution policière, les malfrats auraient été tués dans des échanges de tirs avec la police. L’une parmi les armes qu’utilisaient des truands était l’arme de service du policier, Watson Pierre, abattu dans la soirée du 12 décembre 2018, à l’intérieur d’un salon de coiffure situé à Santo (Plaine du Cul-de-sac).
Vant Bèf Info (VBI)