Les ouvriers de l’usine 4H de tabarre réclament leur prestation légale
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Suite à l’annonce, dite arbitraire, de la fermture de l’usine 4H à tabarre 27, plus de mille 500 ouvriers se sont mobilisés, dans la nuit du 8 au 9 mai 2019, en vue de réclamer leur prestation légale. Les responsables de cette compagnie ont fait appel aux autorités judiciaires de la juridiction qui ont pu trouver une entente avec les travailleurs.
Tabarre, le 9 mai 2019.- Une vive tension a régné, dans la nuit du 8 au 9 mai, à l’usine 4H, située à Tabarre 27 (Ouest). Plus mille 500 ouvriers ont été mobilisés en vue de réclamer leur prestation légale après l’annonce, dite arbitraire, de la fermeture de cette compagnie.
Les travailleurs ont créé une situation de tension pendant plusieurs heures au sein de l’usine et ont lancé des propos hostiles à l’endroit des responsables de l’usine 4H appartenue à des Coréens.
Des responsables de syndicats, entre-autres, la Centrale nationale des ouvriers haïtiens (CNOHA) et le Respect des ouvriers haïtiens de la manifacture (ROHAM) etaient sur place pour accompagner les protestataires.
Le Coordonateur de la CNOHA, Dominique Saint-Eloi a dénoncé les responsables de l’usine appelée 4H de prélever l’Impôt sur le revenu individuel (IRI) et d’autres fonds pour les verser à la Direction générale des impôts (DGI) et l’Office nationale d’assurance viellesse (ONA), l’Office d’assurance, accidents du travail, maladie et maternité (OFATMA) pourtant, ils n’ont pas respecté cet engagement.
Le syndicaliste a rappelé que ces mêmes patrons coréens ont fermé brusquement, en 2016, l’usine « DKDR » situé à la Société nationale des parcs industriels (SONAPI), sans dédommager les ouvriers. « Cela ne doit plus se reproduire », a-t-il lancé.
Les dirrigeants de l’usine ont pu faire appel aux agents de la Police nationale d’Haïti (PNH) et à des autorités judiciaires de la juridiction y relative qui ont trouvé une entente avec les ouvriers.
Vant bèf info (VBI)