Haïti/Sécurité : Petite Rivière de l’Artibonite, une ville morte

Toutes les activités sont au point mort à Petite-Rivière de l’Artibonite. Les habitants expriment un sentiment de peur et les autorités municipales lâchent un cri de secours envers le pouvoir central.

Port-au-Prince, le 23 avril 2019.- Les habitants de la commune de Petite-Rivière de l’Artibonite expriment une psychose de peur après l’attaque armée contre le commissariat de police de cette localité, le 19 avril dernier, perpétrée par la bande lourdement armée d’Arnel Joseph. Les riverains craignent une autre descente des lieux des hommes de ce puissant chef de gang armé.

Depuis cette attaque, les activités sont paralysées à Petite-Rivière de l’Artibonite. Encore ce mardi la ville se lève dans l’inquiétude et dans la peur, a confirmé le Maire Titulaire de cette commune à la rédaction de Vant Bèf Info (VBI).

L’école, l’administration publique, le commerce n’ont pas fonctionné en
raison du climat de sécurité précaire, a informé l’Edile de Petite-Rivière de l’Artibonite Rodriguez Démosthène.

Les portes du commissariat de police restent fermées en dépit des dispositions sécuritaires récemment annoncées par les autorités au plus haut sommet de l’Etat, a déploré le Maire.

Les habitants redoutent un regain de violences de la part des hommes
armés de la base baptisée ‘’Gran Grif’’.

Depuis l’attaque perpétrée par des hommes d’Arnel Joseph et ceux de Savien, le 19 avril dernier contre le commissariat de Petite Rivière, l’inquiétude chez les habitants de la commune et les zones avoisinantes est de plus en plus palpable.

Se sentant impuissant devant un tel état de fait, le président du conseil municipal de Petite Rivière de l’Artibonite presse les autorités du pouvoir central à œuvrer en vue de ramener la paix dans la cité.

Vant Bèf Info