Violences policières envers un journaliste : Des associations pressent les autorités policières de fixer les responsabilités
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Des associations de journalistes haïtiens élèvent la voix pour dénoncer des actes de brutalité policière à l’encontre des journalistes, dont Jean Jean Marc. Ces structures plaident pour la protection des professionnels de la presse.
Port-au-Prince, le 9 février 2024 – L’Association des Journalistes Haïtiens dénonce des actes de brutalité dont sont victimes des journalistes lors des récents mouvements de rue. L’AJH énumère cinq cas, dont celui de Jean Jean Marc, blessé à l’œil gauche par une bonbonne de gaz lacrymogène lancée par un policier. Le dernier cas est survenu à Delmas ce jeudi 8 février.
L’Association Haïtienne des Médias en Ligne (AHML), elle aussi, condamne les bavures policières envers des journalistes.
« Les policiers doivent se rappeler que la liberté d’expression, celle de la presse et des médias, est garantie par la Constitution. »
De son côté, le Collectif des Médias en Ligne se montre préoccupé par des actes de violence ciblant les journalistes.
Au moins 11 cas de confrères ont été répertoriés lors des récentes manifestations anti-gouvernementales, souligne le CMEL.
Cette structure appelle l’inspection générale de la Police à enquêter sur ces cas afin de fixer les responsabilités.
Les policiers bourreaux doivent être sanctionnés, affirme clairement Berrick Estidore, Président du Réseau National des Médias en Ligne (RENAMEL).
Le confrère exhorte les autorités étatiques à assumer leurs responsabilités pour freiner les agressions physiques à l’encontre des travailleurs de la presse.
Il est à noter que le journaliste Jean Jean Marc reçoit des soins appropriés pour ses blessures dans un hôpital à Port-au-Prince.
Jean Allens MACAJOUX
Vant Bèf Info (VBI)