Violences armées à Port-au-Prince : Le chef du parquet durcit le ton contre les gangs

Getting your Trinity Audio player ready...

Des gangs armés imposent leur loi à Port-au-Prince et dans des communes avoisinantes. Le Commissaire du Gouvernement de la capitale, Me Frantz Monclair, sort de son mutisme, réaffirme son engagement à contribuer au renversement de cette situation. Le chef de la poursuite de la juridiction déclare qu’il agira avec rigueur contre les gangs pendant son passage au parquet.

Port-au-Prince, le 17 février 2025. – L’insécurité provoquée par les gangs affecte considérablement la vie dans la capitale. C’est le premier défi à relever par les  autorités des départements de l’Ouest et d’une partie de l’Artibonite.

La complexité de la crise sécuritaire n’échappe pas à la compréhension du chef du parquet de la capitale. Me Frantz Monclair n’entend pas agir en solitaire, ainsi il se propose de créer une synergie pour venir à bout de ce fléau. Il se dit prêt à collaborer avec toutes les compétences en matière de sécurité en vue de neutraliser les groupes armés.

« La lutte contre la criminalité, la lutte contre les gangs, c’est notre credo », a réaffirmé le chef de la poursuite lors d’un entretien accordé à un média de la capitale, le vendredi 14 février 2025.

« Je serai sans pitié contre les gangs durant mon passage à la tête du parquet », a averti Me Frantz Monclair.

Aucun bandit appréhendé ne pourra bénéficier de faveurs politiques, a-t-il prévenu. Le parquetier a déclaré qu’il appliquera la loi envers et contre tous et met en garde les politiques contre toute interférence en faveur des criminels notoires arrêtés par les forces de l’ordre.

Lors de cette intervention, le numéro un du parquet de la capitale a invité les citoyens à se désolidariser des gangs. Il a encouragé les membres de la population à collaborer avec les forces de l’ordre en leur donnant des renseignements capables de leur permettre de neutraliser les hors-la-loi.

Depuis que Maître Frantz Monclair a pris fonction,  aucun mandat n’a été décerné contre des bandits notoires de sa juridiction. La PNH, les FADH, la Force Multinationale, ne peuvent à date ralentir la machine infernale de l’insécurité voire la stopper. Que dire du chef du parquet, qui n’a que des textes de loi à sa disposition.

Jean Allens Macajoux 

Vant Bèf Info ( VBI)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *