Violence et pauvreté en Haïti : l’urgence de renforcer l’IBESR selon Diego Lafortune
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Selon Diego Lafortune, expert en aménagement de territoire et développement, l’Institut de Bien-Être Social et de la Recherche (IBESR) doit jouer un rôle crucial pour atténuer la crise humanitaire aiguë que connaît Haïti. Il estime que cet organisme, chargé d’assurer le bien-être des citoyens haïtiens, manque de moyens pour répondre efficacement aux besoins de la population, en particulier les plus vulnérables.
L’Importance de l’IBESR dans la crise actuelle
Lafortune souligne que l’IBESR, souvent la seule ressource de protection et de soutien pour les populations vulnérables, mérite une attention soutenue de l’État. Cependant, face à la gravité de la crise, les ressources et les compétences de l’institut sont insuffisantes pour répondre aux besoins croissants.
« Il est essentiel de renforcer rapidement et de manière coordonnée cet institut pour qu’il puisse répondre aux besoins des plus vulnérables, notamment les femmes chefs de famille et les jeunes chômeurs », déplore Diego Lafortune.
Propositions pour améliorer la situation
Pour faire face aux défis de la crise d’insécurité et humanitaire en Haïti, Diego Lafortune propose plusieurs actions clés pour l’IBESR. Il recommande de créer des programmes d’urgence contre la violence des gangs et des refuges sécurisés pour les déplacés internes. Il suggère également de soutenir les femmes chefs de famille avec des formations professionnelles, des microcrédits pour des activités génératrices de revenus, et des services de soutien psychologique et juridique pour les victimes de violence.
Lafortune insiste sur l’insertion des jeunes chômeurs en développant des formations professionnelles et des apprentissages en collaboration avec le secteur privé. Il propose aussi d’améliorer l’accès aux soins de santé primaires et de promouvoir des programmes éducatifs pour les enfants en difficulté.
Pour mobiliser des ressources, il plaide pour renforcer les partenariats avec les organisations internationales, les ONG et le secteur privé, tout en encourageant la participation communautaire. Il souligne l’importance de mener des campagnes de sensibilisation sur les droits des enfants et la protection des familles, et de plaider pour des politiques publiques favorables à la justice sociale et à la protection sociale.
Diego Lafortune conclut que l’IBESR doit jouer un rôle essentiel dans la protection et l’amélioration des conditions de vie des personnes en situation difficile, particulièrement dans les quartiers défavorisés contrôlés par les gangs armés. Le renforcement de cet institut est crucial pour apporter un soutien efficace et durable à la population haïtienne en détresse.
Judelor Louis Charles
Vant Bèf Info (VBI)
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