Violence en Haïti : Yves Germain au cœur d’une polémique après des actes de brutalité
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Une vidéo largement diffusée sur les réseaux sociaux fait scandale : Yves Germain, ancien Directeur général du Centre national des équipements (CNE) sous la présidence de Michel Martelly et actuel prétendant au Sénat, est accusé d’avoir violemment agressé un paysan sans défense à l’aide d’un bâton.
Cap-Haitien,jeudi 5 décembre 2024
Face à cette scène d’une rare brutalité, le mouvement socio-politique Anfòs Pour Haïti monte au créneau. Dans une note officielle, l’organisation exprime son indignation et condamne fermement cet acte qu’elle qualifie d’inhumain et régressif. Ces pratiques rappellent tristement les abus de l’époque coloniale, où la violence servait à asseoir la domination et à rabaisser les plus vulnérables , déclare l’Alliance nationale des Forces organisées et solidaires pour Haïti (ANFÒS pour Haïti)
Un appel à la justice
ANFÒS ne se limite pas à dénoncer cet acte l’organisation exige des autorités judiciaires, qu’elles prennent des mesures exemplaires contre Yves Germain. Il est impératif de garantir que de tel incident ne se reproduise plus , souligne le communiqué, tout en appelant à la mobilisation des défenseurs des droits humains et des leaders d’opinion pour soutenir la victime.
Une atteinte aux valeurs fondamentales
Pour ANFÒS, cette affaire dépasse la simple brutalité physique. Elle constitue une attaque contre les principes fondamentaux de la société haïtienne : la liberté, la dignité et les droits humains. Ce comportement bafoue les sacrifices de nos ancêtres et les idéaux de justice inscrits dans la Déclaration universelle des droits de l’homme , martèle l’organisation.
Mobilisation citoyenne contre la violence
Dans son appel à l’unité, ANFÒS exhorte la population haïtienne à s’opposer à toute forme de violence, qu’elle soit d’origine sociale, politique ou économique. Ensemble, Haïti peut affirmer les valeurs fondamentales de justice et d’humanité. Ensemble, agissons contre la violence, d’où qu’elle vienne , conclut l’organisation.
Jean Allens Macajoux, Vant Bèf Info (VBI)