Violence armée : près de 1 000 déplacés à Kenscoff en moins d’une semaine

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La commune de Kenscoff est à son tour rattrapée par la crise sécuritaire qui secoue la région métropolitaine de Port-au-Prince. Selon un rapport de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), 948 personnes ont été forcées de fuir leur domicile entre le 18 et le 22 avril à la suite d’attaques menées par des groupes armés.

Kenscoff, le 25 avril 2025 – Au total, 222 ménages sont concernés. Environ la moitié des déplacés a trouvé refuge auprès de familles d’accueil, tandis que l’autre moitié s’est installée dans trois nouveaux sites d’hébergement d’urgence. Ces espaces, aménagés dans des conditions précaires, font face à un besoin criant en assistance humanitaire, notamment en nourriture et produits de première nécessité.
L’accès humanitaire demeure difficile en raison de l’insécurité persistante dans la zone. Malgré ces contraintes, l’OIM et ses partenaires maintiennent leurs interventions pour porter secours aux populations affectées.
Parallèlement, deux anciens sites d’hébergement, où vivaient 432 personnes déplacées, ont été contraints de fermer en raison de la montée des violences. Cette situation complique davantage la réponse humanitaire et aggrave la précarité des victimes.
Longtemps considérée comme un havre de paix, Kenscoff n’est désormais plus épargnée par l’expansion des groupes armés, qui continuent d’étendre leur emprise sur les communes périphériques de la capitale.
Mederson Alcindor
Vant Bèf Info (VBI)