Une manifestation au faible taux de participation pour commémorer le 16 décembre 1990 et réclamer la démission du Chef de l’État
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Port-au-Prince, le 16 décembre 2018.- Les partis politiques de l’opposition incluant le parti Fanmi lavalas n’ont pas pu réaliser la « démonstration de force » annoncée, aujourd’hui 16 décembre sur le macadam, faute de participants (e) qui n’ont pas répondu présents en grand nombre à l’appel des instigateurs de la manifestation.
Munis d’un cercueil de couleur rose et blanc (couleurs du régime au pouvoir) et des pancartes avec des slogans hostiles au pouvoir en place, les manifestants étaient quelques centaines à parcourir plusieurs rues de Port-au-Prince avant de se rendre dur la route de Delmas.
Aussi, chantaient-ils au rythme de plusieurs « bandes à pied » qui créaient de l’animation sur le parcours. Question de mettre de l’ambiance capable d’attirer la grande foule. Ce qui n’a pas donné les résultats escomptés, car les manifestants n’ont pas été nombreux sur le béton.
Les manifestants en ont profité pour réclamer l’arrestation des dilapidateurs du fonds PetroCaribe, la réalisation du procès y relatif et la démission du Président de la République Jovenel Moïse.
Des militants du parti Fanmi lavalas interviewés, par un reporteur de Vant bèf info (VBI), sur le parcours de la manifestation ont affiché leur satisfaction par rapport à la mobilisation du 16 décembre.
« Cette date symbolise l’élection du leader charismatique Jean Bertrand Aristide comme chef d’État de la République, le 16 décembre 1990 », s’est réjouit l’un d’entre eux qui a, en outre, ajouté que « 28 ans plus tard le parti continue de lutter en faveur de l’amélioration des conditions de vie des plus pauvres ».
Suite à une mésentente sur le parcours de cette manifestation, les agents de la Police nationale qui assuraient la sécurité des manifestants ont fait usage de gaz lacrymogène pour disperser ce qui restait de la foule.
Vant bèf info (VBI)