Un parti de l’opposition kenyane conteste encore le déploiement de la force en Haïti
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Le chef du parti Thirdway Alliance, de l’opposition kényane, Ekuru Aukot, conteste à nouveau le déploiement des troupes de son pays en Haïti. Ce déploiement est illégal, affirme-t-il, estimant que le gouvernement n’a pas respecté les décisions de justice.
Nairobi, le 17 mai 2024. Alors que les premiers policiers kényans sont attendus en Haïti la semaine prochaine, dans le cadre du déploiement de la force multinationale appelée à combattre les gangs, un parti de l’opposition conteste, à nouveau, l’envoi de troupes kényanes en Haïti.
Ekuru Aukot, le responsable du parti Thirdway Alliance, affirme avoir présenté en ce sens, hier jeudi, une requête devant la Haute Cour de Nairobi.
Il avait déjà intenté une action du même genre devant cette cour en octobre dernier et les juges avaient bloqué temporairement le déploiement des troupes kényanes en Haïti.
Par la suite, un autre obstacle allait surgir. Le tribunal avait estimé que le Conseil national de sécurité du Kenya n’avait pas le droit d’envoyer des policiers à l’étranger sans un accord de réciprocité avec le pays hôte.
Cet accord, les gouvernements haïtien et kényan l’ont paraphé le 1er mars dernier mais Aukot estime qu’Ariel Henry (qui a entretemps démissionné, n’avait pas le droit de le signer, arguant qu’il aurait dû être signé par le président démocratiquement élu d’Haïti.
Il affirme qu’en plus, le gouvernement d’Ariel Henry n’avait pas fait la demande formelle au Kenya.
Selon le calendrier établi, les premières troupes devraient arriver dans le pays la semaine prochaine et les Etats-Unis s’activent pour la construction, près de l’aéroport Toussaint Louverture, du quartier général de la force multinationale dont le déploiement est autorisé par la résolution 2699 du Conseil de Sécurité des Nations-Unies.
Vant Bèf Info (VBI)
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