Trump prive Biden d’accès aux renseignements classifiés

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Donald Trump frappe fort. Le président américain a annoncé, vendredi 7 février, la révocation des accès de son prédécesseur Joe Biden aux renseignements classifiés et à ses briefings quotidiens. Une mesure justifiée, selon lui, par les troubles de mémoire de l’ancien président, mais qui s’inscrit aussi dans un contexte de tensions politiques accrues.

Un argument sur la mémoire de Biden

Washington, le 8 février 2025 – Trump a officialisé cette décision via un message sur Truth Social, invoquant un rapport du procureur spécial Robert Hur, publié en 2024, qui décrivait Biden comme un “homme âgé bien intentionné, mais ayant une mémoire défaillante”. L’ancien président avait fermement contesté cette évaluation, assurant que sa mémoire était intacte.

Ce rapport faisait également référence à une enquête sur la possession de documents classifiés par Biden après son mandat de vice-président en 2017. Le procureur Hur avait conclu qu’aucune poursuite ne serait engagée, estimant que Biden n’avait pas agi intentionnellement.

Sollicitée par Reuters, l’équipe de Biden a refusé de commenter la décision de Trump.

Un précédent sous Biden

Traditionnellement, les anciens présidents conservent un accès limité aux briefings de renseignement après leur départ de la Maison-Blanche. Mais Trump a justifié sa décision en affirmant que Biden avait, lors de son mandat, empêché Trump d’accéder aux informations de sécurité nationale.

Cette révocation rappelle une décision prise en 2021 : à son arrivée au pouvoir, Biden avait privé Trump de briefings en raison de son “comportement erratique” et du risque qu’il divulgue des informations sensibles.

Un bras de fer politique

Cette décision marque une nouvelle escalade dans les tensions entre les deux hommes, dans un climat politique déjà polarisé. Elle soulève aussi une question plus large : les anciens présidents doivent-ils conserver un accès aux renseignements classifiés une fois leur mandat terminé ?

Pour l’instant, Trump impose sa vision, renforçant le fossé entre les camps républicain et démocrate.

Vant Bèf Info (VBI)
Avec Reuters