Terrorisme en Haiti: silence assourdissant du gouvernement

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Les États-Unis ont officiellement désigné, vendredi dernier, les gangs haïtiens comme des organisations terroristes étrangères. Une décision majeure qui pourrait avoir des répercussions importantes sur la dynamique sécuritaire en Haïti.

Port-au-Prince, le 4 mai 2025–
Malgré l’ampleur de cette annonce, ni le Conseil présidentiel de transition (CPT), ni la Primature ne se sont encore exprimés publiquement. Ce silence prolongé interroge : s’agit-il d’une stratégie de prudence ou d’une incapacité à réagir à une situation aussi grave ?
Dans les rues comme dans les cercles d’observateurs politiques, les attentes sont vives. Citoyens et analystes espèrent des mesures concrètes à la suite de cette désignation. La population civile à bout de souffle est surtout intéressée par ce qui va être fait en terme d’action concrètes pour éradiquer le terrorisme.
Nos routes nationales prises en otage par les criminels, vont elles rouvrir à la circulation ?
Les déplacés internes victimes de la violence armée parviendront ils à regagner leur domicile ?
Les écoles, celles qui n’ont pas été incendiées, pourront elles acceuillir les élèves durant l’année académique en cours ? Autant de questions que se posent des Port-au- Princiens perplexes pour l’avenir du pays.
Du côté des groupes armés, aucun signe de recul. Jimmy Chérizier, alias « Barbecue », porte-parole de « Viv Ansanm », ne manifeste aucune intention de désarmer, maintenant une position de défi face à la pression américaine.
Vant Bèf Info ( VBI )