Tension : vague de violences à Port-au-Prince
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Port-au-Prince, le 16 octobre 2018.- Une vague de violence a déferlé aujourd’hui (16 octobre) sur Port-au-Prince, la veille de la grande mobilisation visant à réclamer des comptes sur la gestion du fonds PetroCaribe, le 17 octobre 2018, jour de la commémoration de l’assassinat de Jean-Jacques Dessalines.
Des étudiants issus de plusieurs facultés de l’Université d’État d’Haïti (UEH) dont sciences humaines et droit ont dressé barricades et pneus enflammés près de leur faculté respective, en vue de paralyser la circulation.
Au champ de mars (Centre-ville de Port-au-Prince), fief des étudiants des facultés de droit et d’Éthnologie, les protestataires ont incendié un véhicule de service de l’État immatriculé SE 027 13.
Presqu’au même endroit, le véhicule du Dr Harrisson Ernest a été attaqué. L’une des vitres latérales a essuyé des jets de pierres. Ce, en dépit des manoeuvres réalisées afin d’éviter le pire, a-t-il précisé au micro d’un reporteur de Vant bèf info (VBI).
L’une des principales revendications des étudiants protestataires est la réalisation du « procès PetroCaribe » qui, selon eux, devraient aboutir à l’arrestation des dilapidateurs dudit fonds.
Jusqu’en fin d’après-midi (5:30 p.m.), la situation était impraticable au niveau de l’avenue Christophe et du Champ-de-mars (Port-au-Prince) où des agents de la PNH faisaient usage de gaz lacrymogène pour calmer la fureur des étudiants.
Vant bèf info (VBI)