Société : l’organisation « Kri fanm Ayiti » dit non aux violences faites aux femmes

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Port-au-Prince, le 7 décembre 2018.- L’organisation de défense des droits des femmes dénommée Kri Fanm Ayiti (KRIFA) a dénoncé, à travers une conférence-débat, les violences faites aux femmes.

La Coordonnatrice de « Kri fanm Ayiti » (KRIFA), Guerline Résidor (photo VBI)

Selon la Coordonnatrice de KRIFA, Guerline Résidor, cette conférence-débat s’inscrit dans le cadre d’une campagne lancée à l’occasion pour es « 16 jours d’activisme » décrétés par les Nations unies soit du 25 novembre au 10 décembre 2018.

 

Cette activité vise également à « dynamiser les actions visant à mettre fin à la violence contre les femmes haïtiennes », a précisé la Coordonnatrice de KRIFA.

 

Interrogée sur les causes de la montée des actes de violence à l’égard des femmes en particulier, Guerline Résidor a pointé du doigt « le manque d’autonomie financière des femmes par rapport aux hommes ».

 

« Certaines femmes, qui ne sont pas en mesure de subvenir à leurs besoins, acceptent de vivre avec des hommes qui les maltraitent sans oser les dénoncer », a-t-elle précisé.

 

« L’impunité généralisée qui s’installe dans le pays participe également de la violence faite aux femmes », a souligné la Coordinatrice de KRIFA. Pour justifier sa thèse, celle-ci a pris le cas de la Mairsesse de la commune de Tabarre, Nice Simon qui a été battue par son compagnon et ce dernier court encore les rues sans être inquiété.

 

Aussi, faut-il souligner que cette conférence-débat a été organisée en partenariat avec l’Office de la protection du citoyen et de la citoyenne (OPC).

 

Vant bèf info (VBI)