REPONS souffle sa deuxième bougie avec une formation pour les jeunes

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Dans le cadre du 38e anniversaire de la Constitution haïtienne de 1987, ce 29 mars, le parti politique Rassemblement des Élites et du Peuple pour l’Organisation de la Nation et le Sauvetage de l’État (REPONS) a célébré également sa deuxième année d’existence. À cette occasion, le comité de jeunesse du parti a organisé une journée de formation sous le thème « L’émergence d’une nouvelle société.

Delmas, le 29 mars 2025.-

En effet, deux intervenants ont animé cette formation, à savoir le professeur Elshomme Raymond et l’économiste Jenny Marc. Ils ont abordé deux grandes thématiques : la Constitution et son rôle dans la politique ainsi que les techniques de montage d’entreprise. Cette initiative, selon les responsables, vise à renforcer les capacités des jeunes et à encourager leur engagement civique. Elle a également pour objectif de proposer des solutions concrètes en vue de la refondation de la nation haïtienne.

L’événement a débuté par l’accueil des participants, assuré par Grégory Bobo. Ensuite, l’hymne national a été entonné, suivi des mots de bienvenue du Secrétaire Général du comité de la jeunesse du parti, Dieulene Marc.

Le Vice-Président du parti, Petit-frère Désilus, a ensuite présenté la vision de REPONS. Dans son allocution, il a expliqué que le parti est né de la rencontre entre plusieurs citoyens préoccupés par la situation du pays.

Ces citoyens ont décidé d’adopter une vision commune qui a abouti à la création de REPONS. Selon lui, le parti cible quatre secteurs clés, parmi lesquels la jeunesse, qui représente 13 secteurs vitaux de la société.

La ligne politique du parti se situe au centre, car tous les secteurs du pays sont profondément divisés. D’après ses propos, REPONS rejette le slogan « Jenès la echwe », mettant en avant l’idée que la réussite d’un jeune ne dépend pas du comportement de ses parents.

Il soutient que les autorités actuelles ne sont pas des modèles sur lesquels les jeunes peuvent s’inspirer. Selon lui, ces dirigeants ne donnent pas l’exemple nécessaire pour guider la jeunesse sur la voie du progrès.

« Il n’y aura pas de nouvelle Haïti sans l’intégration des jeunes », a-t-il déclaré. Il dénonce une politique qui exclut les citoyens honnêtes, laissant ainsi le champ libre aux individus mal intentionnés.

Il pose alors la question : Avec qui va être construite la nouvelle Haïti si les jeunes ne sont pas intégrés ? Pour lui, l’implication des jeunes est essentielle pour un changement réel et durable.

Joël Alexandre, membre du directoire, a également pris la parole pour un discours de circonstance. Il a mis l’accent sur la nécessité d’une prise de conscience collective pour bâtir une nouvelle Haïti.

La jeunesse au centre d’une séance de formation

Dans la deuxième partie de la journée, deux grandes thématiques ont été développées. La première portait sur l’entrepreneuriat et le montage d’entreprise, et la seconde sur la Constitution et son rôle dans la politique.

La session sur l’entrepreneuriat a été animée par Madame Jenny Marc, économiste et Coordinatrice Générale de la jeunesse du parti. Elle a insisté sur des points fondamentaux tels que l’investissement, la gestion des fonds et la sécurité financière. Selon elle, ces connaissances sont essentielles pour maîtriser les bases clés de l’entrepreneuriat.

« Pas de politique sans économie. C’est le présent qui donne l’avenir. Avant même que la jeunesse soit l’avenir du pays, elle est d’abord le présent », a-t-elle affirmé, encourageant les jeunes à entreprendre et à devenir financièrement autonomes.

Ensuite, le professeur Elshomme Raymond a pris la parole pour animer la session sur la Constitution. Il s’est présenté comme un campagnard originaire de l’Habitation Leclerc et enseignant depuis 20 ans.

« Je ne suis pas un politicien, mais j’ai un engagement politique », a-t-il déclaré pour ouvrir son intervention. Il a souligné l’importance de la constitution, souvent négligée et en a fait une analyse approfondie, du préambule jusqu’à la conclusion.

Il a avancé la dégradation de l’État et le manque de préparation intellectuelle et politique des dirigeants actuels. Pour lui, cette situation contribue à l’effondrement du pays.

Il a rappelé qu’en 1996, Haïti comptait plus de 80 usines gouvernementales. Selon lui, le pays s’est lentement détruit sous le regard des dirigeants incompétents.

« On ne peut pas diriger l’État sans connaître l’État ni sans avoir l’esprit patriotique, » a conclut le professeur.

La journée s’est conclue par une remise de certificats aux participants en guise de reconnaissance. Ensuite, des mots de remerciement ont été prononcés par les organisateurs. Enfin, une séance de prise de vues symbolique a eu lieu pour immortaliser l’événement.

Belly-Dave Bélizaire
Vant Bèf Info (VBI)

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