Renan Hédouville soutient les paysans du nord-est: Tenue d’une rencontre haïtiano-dominicaine sur le dossier de la Rivière Massacre

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Le protecteur du citoyen, Dr Renan Hédouville, se dit solidaire des paysans du Nord-est et des autres départements qui décident d’utiliser les eaux de la rivière Massacre pour arroser leurs jardins. Entretemps, la chancellerie haïtienne annonce une rencontre à Santo Domingo sur le dossier.

Port-au-Prince, le 13 septembre 2023. Alors que le gouvernement s’enfermait dans un mutisme face à la menace des autorités dominicaines de fermer la frontière si les haïtiens continuent de creuser un canal pour utiliser les eaux de la rivière massacre, le protecteur du citoyen s’est montré, sans langue de bois, solidaire des paysans haïtiens.

Il évoque leurs droits d’utiliser la terre, léguée par nos ancêtres, pour produire des denrées à toutes fins utiles.

Dr Hédouville intervenait lors d’une cérémonie de signature d’un accord entre l’OPC et une association de journalistes pour faire la promotion du droit à un environnement propre.

Entretemps, nous avons appris qu’une rencontre s’est tenue ce mercredi, à Santo Domingo, en République Dominicaine.

« Le ministère des affaires étrangères informe la population haïtienne que les Gouvernements haïtien et dominicain ont décidé, d’un commun accord, de se réunir à Santo Domingo, le mercredi 13 septembre 2023, à travers la Table Hydrique Binationale de la Commission Mixte Bilatérale afin de trouver une solution juste et définitive au problème de l’utilisation équitable des ressources en eau partagées de la Rivière Massacre, conformément aux prescrits du Traité de Paix, d’Amitié et d’Arbitrage du 20 février 1929 », lit-on dans un message relayé par le ministère de la culture et de la communication.

Les dominicains exigent l’arrêt des travaux de construction d’un canal visant à permettre aux paysans d’utiliser les eaux de la rivière Massacre pour irriguer leurs jardins.

C’est pourtant la première fois qu’un tel ouvrage est construit en Haïti pendant que, côté dominicain, 11 prises sont utilisées depuis des années permettant l’utilisation des eaux de cette même rivière Massacre pour mettre leurs terres en valeur.

La population est dans l’attente de voir ce que le gouvernement va décider en son nom dans la capitale dominicaine.

Vant Bèf Info (VBI)