Réduire le nombre de ministres, nécessaire mais pas suffisant
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Des acteurs jugent concluante la décision du Premier ministre Garry Conille de réduire le nombre de ministres en fusionnant certains ministères. Cette initiative est présentée comme une mesure de rationalisation, une réponse audacieuse et même nécessaire aux défis actuels. Elle promeut une administration plus efficace et moins budgétivore.
Une efficacité administrative renforcée ? En réduisant le nombre de ministres, le PM simplifie une structure gouvernementale souvent paralysée par la bureaucratie et les divergences internes. Un gouvernement plus compact peut vouloir dire des décisions plus rapides, une meilleure coordination et une action publique enfin libérée des lourdeurs administratives.
Des économies vitales pour notre avenir ? Le coût de notre administration publique est devenu insoutenable. Réduire le nombre de ministres permettra de réaliser des économies significatives. Moins de ministres, c’est moins de salaires exorbitants, moins de privilèges et moins de dépenses inutiles. Ces économies, estimées en millions de gourdes, pourront être réinvesties dans des secteurs cruciaux tels que l’Éducation, la Santé et des infrastructures modernes. Des investissements susceptibles d’améliorer les conditions de vie de nos concitoyens.
Un coup de massue contre la corruption ? La corruption gangrène notre administration depuis trop longtemps. En diminuant le nombre de ministres, nous réduisons les opportunités de détournement de fonds et de gabegies administratives. Un gouvernement plus restreint est plus facile à contrôler, rendant chaque action plus transparente et chaque ministre plus responsable devant le peuple. Cependant, cette décision ne s’appliquera pas sans résistance. Les partis politiques, habitués aux compromis et aux partages de postes, verront cette initiative comme une menace pour leurs intérêts. Les rivalités internes et les négociations complexes seront inévitables. Cependant, il est temps que nos dirigeants mettent de côté leurs ambitions personnelles et mesquines pour le bien commun.
Réduire le nombre de ministres est peut-être nécessaire, mais pas suffisante. C’est certes un test de notre volonté collective de reformer l’administration publique, de la rendre plus juste, plus transparente et plus efficace. Le Premier ministre Garry vient de donner le ton, mais il nous appartient, en tant que citoyens et responsables politiques, de diriger avec bienveillance, d’administrer avec vision et de dépenser de façon rationnelle. Il faut surtout songer à œuvrer, à redresser la barque nationale, soulager la souffrance des plus faibles, et bâtir un avenir à la hauteur de nos ambitions et notre histoire de peuple.
Jude Délia
Vant Bef Info (VBI)
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