Qui succédera au pape François ? Les principaux favoris pour le conclave

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Le pape François est décédé le lundi 21 avril à l’âge de 88 ans. Après avoir dirigé les célébrations de la Semaine Sainte, il s’est éteint des suites d’une pneumonie. Son décès ouvre la voie à un nouveau conclave dans la chapelle Sixtine, où 138 cardinaux électeurs devront choisir son successeur. Voici les principaux noms qui circulent dans les médias internationaux.

Les cardinaux pressentis pour le trône de Saint-Pierre

Pietro Parolin (Italie, 70 ans)

Actuel secrétaire d’État du Vatican, Parolin est un diplomate expérimenté et modéré. Proche de la ligne de François, il pourrait assurer une continuité tout en étant plus pragmatique en géopolitique. Il a négocié des accords clés, notamment avec la Chine.

Luis Antonio Tagle (Philippines, 67 ans)

Surnommé le « François asiatique », le cardinal Tagle séduit l’aile progressiste. Ancien archevêque de Manille, il défend une Église inclusive, proche des pauvres et ouverte à la communauté LGBTQ+. S’il est élu, il deviendrait le premier pape asiatique.

Matteo Zuppi (Italie, 69 ans)

Président de la Conférence épiscopale italienne et archevêque de Bologne, Zuppi incarne une Église de dialogue. Engagé dans la médiation de conflits, il est vu comme un continuateur du pontificat de François.

Fridolin Ambongo Besungu (RDC, 65 ans)

Le cardinal congolais s’oppose à la bénédiction des couples homosexuels. Ambongo représente une vision plus conservatrice, axée sur les valeurs traditionnelles africaines.

Wim Eijk (Pays-Bas, 71 ans)

Opposé aux réformes doctrinales de François, Eijk prône un retour aux fondements traditionnels de l’Église, notamment sur le mariage et la communion des divorcés remariés.

Péter Erdő (Hongrie, 72 ans)

Cardinal conservateur, Erdő est critique envers les politiques d’accueil des migrants. Son élection marquerait un virage doctrinal rigide.

Raymond Burke (États-Unis, 76 ans)

Figure ultraconservatrice, Burke est critique du concile Vatican II et fervent défenseur de la messe en latin. Candidat peu probable, mais soutenu par des milieux traditionalistes.

Mario Grech (Malte, 67 ans)

Secrétaire général du Synode des évêques, Grech plaide pour une Église ouverte et dialoguante, fidèle à la vision pastorale de François.

Malcolm Ranjith (Sri Lanka, 76 ans)

Conservateur attaché à la liturgie traditionnelle, Ranjith reste une figure respectée malgré son âge avancé.

Reinhard Marx (Allemagne, 71 ans)

Ancien président de la Conférence épiscopale allemande, Marx est un réformiste actif. Sa participation au « chemin synodal » allemand en fait une figure controversée parmi les conservateurs.

Marc Ouellet (Canada, 80 ans)

Longtemps en poste à la tête de la Congrégation pour les évêques, Ouellet allie orthodoxie doctrinale et sens pastoral. Bien connecté en Amérique latine, il pourrait bénéficier de son expérience et de son influence discrète.

Robert Sarah (Guinée, 80 ans)

Très apprécié par les conservateurs, Sarah incarne un retour à la rigueur liturgique et dogmatique. Proche de Benoît XVI, il a plusieurs fois critiqué les orientations de François.

Yves Manuel

Vant Bèf Info
Avec Vatican News

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