Pour l’IAPA, Haïti est le pays le plus « dangereux » pour la liberté de la presse
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L’Association Interaméricaine de la Presse note que depuis 2020, au moins six journalistes ont été tués en Haïti. Les meurtres et autres crimes contre les journalistes font d’Haïti le pays le plus « incertain, dangereux et fragile » pour l’exercice de la liberté de la presse, soutient l’IAPA.
Port-au-Prince, le 19 avril 2022. Dans un rapport préliminaire qui sera soumis pour approbation à sa prochaine réunion, l’Association Interaméricaine de la Presse (IAPA) a souligné que depuis 2020, au moins 6 journalistes ont été tués en Haïti.
Les meurtres et autres crimes contre les journalistes en Haïti font du pays le plus « incertain, dangereux et fragile » pour l’exercice de la liberté de la presse sur le continent, souligne l’IAPA.
Elle évoque entre autres, la mort de trois journalistes et des actes d’abus et d’intimidation contre les journalistes de différents médias indépendants. Des actes qui se sont produits cette année et en partie de 2021.
Le document souligne que ces événements marquent le ton « sombre » d’une presse menacée « en permanence ».
Il cite les cas des journalistes Wilguens Louissaint et John Wesley Amady qui ont été abattus le 6 janvier dernier dans une embuscade dans le quartier de Laboule 12.
William Vil, un autre confrère qui était avec eux, a survécu à la fusillade, mais il vit caché, ajoute le document.
Le journaliste Maxihen Lazarre (RDI) a été abattu en marge d’une manifestation à Port-au-Prince, le 23 février. Yves Moïse de Radio RCH 2000 et Sony Laurore de Laurore News TV ont, eux, été blessés.
Deux autres journalistes, Meus Jeanril de Telepam et Alvares Destine d’Actualités Locales TV, ont été blessés par balle lors d’une manifestation.
Une équipe de Radio Télé Pacific a aussi été attaquée avec des gaz lacrymogènes, l’un d’eux ayant été blessé par des éclats d’obus, a indiqué l’IAPA.
Vant Bèf Info (VBI)