Port-au-Prince vit avec la peur au ventre

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Une peur bleue règne dans la capitale haïtienne et ses environs ce dimanche 3 mars. C’est la conséquence de l’évasion spectaculaire au Pénitencier national et à la Prison civile de Croix-des-Bouquets la veille.

Port-au-Prince, le 3 mars 2024.- La capitale haïtienne et ses villes voisines peinent à se remettre des évènements du samedi 2 mars.

De nombreux prisonniers se sont évadés suite aux attaques samedi contre le penitencier national et la prison civile de Croix-des-Bouquets.

Pour ce dimanche 3 mars, très peu de fidèles se sont rendus à l’église.

À Delmas, les rues étaient presque désertes. Très peu de véhicules de transport en commun étaient remarqués.

Des supermarchés n’ont pas ouvert leurs portes ce dimanche dans les communes de Delmas et de Port-au-Prince.

Les points de vente d’eau traitée avaient une grande affluence de clients. Les citoyens voulaient anticiper une éventuelle rareté.

Des tirs d’armes automatiques retentissaient toute la journée dans certains quarters

Jean Allens Macajoux

Vant Bèf Info (VBI)