Politique : des organisations exigent la libération des personnes arrêtées lors des émeutes de l’essence

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Port-au-Prince, le 23 juillet 2018.- L’ Union nationale des normaliens d’Haïti (UNNOH) et d’autres organisations évoluant dans des secteurs différents de la vie nationale ont annoncé, pour le mardi 24 juillet 2018, un sit-in devant les locaux du palais de justice (Bicentenaire).

Le professeur Josué Mérilien (archives)

Selon les organisateurs de ce sit-in, l’objectif de celui-ci est d’exiger la libération des individus arrêtés lors des émeutes de l’essence survenues les samedi 6 et dimanche 7 juillet 2018.

 

Le Coordonnateur général de l’UNNOH, Josué Mérilien, qui dénonçait le caractère illégal de ces arrestations, a indiqué que des journées de grève seront également réalisées à partir du lundi 30 juillet prochain en vue d’exiger la démission du Président de la République, Jovenel Moïse.

 

Aussi, le syndicaliste a-t-il critiqué les privilèges accordés aux parlementaires et les grands commis de l’État. Ce, au détriment de la grande majorité de la population, a-t-il souligné.

 

Pour sa part, l’un des représentants du secteur revendicatif national dit ne pas être satisfait de la démission du Premier ministre Jack Guy Lafontant.

 

« Nous voulons une réforme au sein du système établi… », a ajouté le porte-parole dudit secteur, Yves André Joseph.

 

Vant bèf info (VBI)