Politique : André Michel dément les révelations de l’ancien sénateur Desras Simon Dieuseul
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Le porte-parole du secteur démocratique et populaire Me André Michel rejette d’un revers de main ce vendredi, les récentes déclarations jugées « mensongères » faites le jeudi 29 octobre 2020 par l’ancien sénateur Simon Dieuseul Desras. Selon lui, un homme d’affaires du secteur privé a versé neuf millions de gourdes à des membres de l’opposition pendant le mouvement « pays lock » pour y mettre fin.
Port-au-Prince, le 30 octobre 2020._Intervenant le jeudi 29 octobre 2020, sur les ondes de la radio Magik 9, l’ancien sénateur Simon Dieussel Desras a révélé que certains leaders de l’opposition radicale ont reçu neuf millions de gourdes d’un homme d’affaires pour mettre fin au dernier mouvement politique baptisé « pays lock ».
Selon les dires de l’ancien ministre de l’Environnement, neuf millions de gourdes ont été versés à des opposants au regime en place.
En réponse à ces allégations, le porte-parole du secteur dit démocratique et populaire, Me André Michel qui intervenait le vendredi 30 octobre 2020, sur les ondes de la radio Vision 2000, a démenti son collègue de l’opposition.
« C’est faut et archi-faux ! Le dernier mouvement baptisé « pays lock » n’a été financé par aucun homme d’affaires issu du secteur privé. Cette initiative a été l’œuvre des membres de la population haïtienne qui réclament la démission sans condition du président Jovenel Moïse », a martelé l’avocat et militant politique.
Lors de cette sortie médiatique, Me André Michel persiste et signe qu’il n’y pas de division au sein de l’opposition. Par ailleurs, il dit reconnaître que toutes les idées ne sont pas partagées par tous.
Le militant politique, toutefois, réitère son engagement de continuer à lutter pour obtenir la démission de Jovenel Moïse le 7 février 2021 pour la mise en place d’un gouvernement de transition. Ce gouvernement aura pour tâches de réaliser la conférence nationale haïtienne souveraine, le procès petrocaribe et celui de tous les massacres perpétrés dans les quartiers populaires du pays.
Vant Bèf Info (VBI)