OEA / Diplomatie : Haïti assure la présidence du Conseil permanent de l'Organisation des Etats américains
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Désormais c’est l’ambassadeur haïtien à l’OEA, Léon Charles, qui préside cette importante organisation hémisphérique jusqu’au mois de juin. Il remplace à ce poste le guyanais, Riyad Insanally. Léon Charles a appelé les dirigeants de la région à faire preuve de créativité et d’esprit innovant pour contribuer au renforcement des infrastructures de santé.
Washington, le 03 avril 2020.- La République d’Haïti assure la présidence du Conseil permanent de l’Organisation des Etats américains (OEA) depuis le jeudi 01 avril 2020 et ceci jusqu’au 30 juin prochain. L’information a été révélée via le site de l’organisation. Dans une brève allocution, le Représentant permanent d’Haïti à l’OEA, Léon Charles, a mis en garde contre les dangers posés par l’expansion du coronavirus et a appelé les gouvernements de l’hémisphère à affronter avec ouverture d’esprit les défis posés par la pandémie.
« En ces temps difficiles où COVID-19 représente une menace de plus en plus grave pour la stabilité régionale et mondiale, les dirigeants de la région doivent faire preuve de créativité et d’esprit innovant pour contribuer au renforcement des infrastructures de santé », a déclaré l’ambassadeur Charles.
Pour sa part, le président sortant du Conseil et représentant permanent de la Guyane, Riyad Insanally, a rappelé les défis auxquels l’Organisation a été confrontée pendant son mandat. «Ce fut un honneur et un privilège pour ls Guyane de présider le Conseil permanent de l’OEA pendant une période particulièrement difficile pour notre organisation et notre hémisphère. Je souhaite tout le meilleur au nouveau président », a-t-il ajouté. Le Représentant permanent du Belize, Daniel Gutierrez, exercera les fonctions de vice-président du Conseil.
A rappeler que lors d’une visite du secrétaire générale de l’OEA en Haïti, l’Uruguayen Luis Almagro, le président Jovenel Moïse a annoncé que durant la présidence d’Haïti de cette organisation hémisphérique qu’il allait préconiser une approche régionale d’adaptation de mitigation et de résilience face aux changements climatiques.