Nicolás Maduro entame un troisième mandat sous les accusations de fraudes électorales
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Caracas, 10 janvier 2025 – Dans son discours d’investiture, Maduro a célébré sa réélection comme une victoire contre les pressions étrangères. « Ils n’ont pas pu empêcher cette investiture », a-t-il martelé, dénonçant les tentatives de déstabilisation orchestrées, selon lui, par des puissances occidentales. Il a également appelé à l’unité nationale pour affronter les défis économiques et sociaux qui frappent le Venezuela.
Malgré le boycott de plusieurs dirigeants occidentaux, la cérémonie a accueilli des délégations internationales de pays alliés, notamment Cuba, la Russie, l’Iran, le Nicaragua et l’OPEP, représentée par son secrétaire général Haitham Al Ghais. Miguel Díaz-Canel, président cubain, a témoigné de son soutien à Maduro en personne.
Cependant, plusieurs dirigeants latino-américains et européens ont dénoncé cette investiture. Le président chilien, Gabriel Boric, a qualifié Maduro de « dictateur ». Washington, de son côté, a renforcé ses sanctions et porté la récompense pour l’arrestation de Maduro à 25 millions de dollars.
L’Union européenne, le Royaume-Uni et le Canada ont également annoncé de nouvelles sanctions à l’encontre de responsables vénézuéliens, accusant le gouvernement de Maduro d’avoir organisé un scrutin entaché d’irrégularités et manqué de transparence démocratique.
Nicolás Maduro débute ce nouveau mandat avec une opposition locale déterminée et une communauté internationale divisée. Le pays reste en proie à une grave crise économique et sociale, tandis que les pressions diplomatiques s’intensifient. Reste à savoir si le gouvernement vénézuélien parviendra à initier un dialogue national ou si la confrontation se poursuivra sur le plan national et international.
Belly-Dave Bélizaire
Vant Bèf Info (VBI)