Lutte de pouvoir au CPT : EDE crie au scandale et défend la présidence tournante

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Alors que la présidence de l’ingénieur Edgard Leblanc Fils au Conseil Présidentiel de Transition (CPT) touche à sa fin, des tensions montent autour de la succession prévue. Selon la résolution du 27 mai 2024, publiée dans le Moniteur, Smith Augustin, représentant du parti RED/EDE, doit prendre la relève. Cependant, cette transition ne fait pas l’unanimité et suscite une vive controverse.

Delmas, le 29 août 2024 – Le parti « Les Engagés pour le Développement (EDE) » dénonce ce qu’il qualifie de campagne de matraquage politique, visant à discréditer Smith Augustin avant son entrée en fonction. Lors d’une conférence de presse tenue ce jeudi, Junior Kersinvil Mathieu, un dirigeant du parti, a fermement rejeté les allégations portées contre Augustin et a réaffirmé l’attachement d’EDE à la présidence tournante du CPT. Le parti appelle également à un renforcement de la sécurité autour de Smith Augustin, craignant pour sa sécurité face à ce qu’il considère comme des manœuvres anti-démocratiques.

Les critiques se sont amplifiées après les suggestions du Groupe d’Éminentes Personnalités de la Caricom, qui a proposé d’écarter Smith Augustin du processus de transition en raison d’accusations de corruption. Ces accusations concernent une tentative présumée de corruption visant l’ex-président du Conseil d’administration de la Banque nationale de crédit, un dossier qui alimente la polémique autour de l’accession d’Augustin à la présidence du CPT.

Pour EDE, dirigé par l’ex-Premier Ministre Claude Joseph, il est crucial de respecter l’accord initial, qui prévoit que leur représentant prenne les rênes du CPT à partir du 7 octobre prochain, malgré les pressions et les oppositions.

Vant Bèf Info (VBI)