L’Institut dessalinien salue la mémoire de Frankétienne, monument de la culture haïtienne

Getting your Trinity Audio player ready...
|
L’Institut dessalinien a exprimé sa profonde tristesse suite au décès de Jean-Pierre Basilic Dantor Frankétienne, survenu le 20 février 2025. Dans une note signée par son président, Théodule Paul, l’institution s’est inclinée devant la mémoire de cette icône de la littérature, de l’art et de la pensée haïtienne.

Pétion-Ville, 22 février 2025 –
« Haïti perd en lui un monument, une âme indomptable », peut-on lire dans le communiqué. Pour l’Institut, Frankétienne, écrivain, poète, dramaturge, peintre et philosophe, n’était pas qu’un artiste, mais un phare intellectuel ayant inlassablement défendu la liberté, la dignité et la fierté haïtienne.
L’Institut dessalinien a salué son engagement en faveur de la culture et sa lutte pour la promotion de la langue créole. « Sa plume aiguisée comme une épée de vérité, a marqué la conscience collective haïtienne », a souligné Théodule Paul. Au-delà de l’intellectuel, le communiqué rappelle le combat de Frankétienne pour la beauté, la justice et la liberté d’expression.
Alors que le pays pleure la perte de ce géant, l’Institut dessalinien insiste sur l’importance de faire vivre son œuvre. « Sa voix résonnera encore dans nos esprits, dans ses livres, ses toiles, et dans le silence de sa réflexion », affirme le texte. L’institution a présenté ses condoléances à sa famille, à ses proches et à la communauté artistique haïtienne.
Le document exhorte les Haïtiens à faire de l’héritage de Frankétienne, un flambeau et une boussole. « Frankétienne ne meurt pas. Il s’élève. Il devient une constellation dans le ciel de notre mémoire collective. »
Judelor Louis Charles
Vant Bèf Info