L’initiative départementale contre la traite et le trafic des enfants appelle au respect des droits des enfants à Jérémie
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L’initiative départementale contre la traite et le trafic des enfants dénonce la décision d’acteurs judiciaires de Jérémie, dans le département de la Grand’Anse, de placer en garde à vue une mère et son enfant de 3 ans le 29 mars 2021, alors que la dame revendiquait 20 mois de pension du père de l’enfant. Dans une correspondance adressée au commissaire du gouvernement près le tribunal de première instance de Jérémie, Me André Marie Pyram, le coordonnateur de la structure, Gérald Guillaume, insiste sur le respect des droits humains, principalement des femmes et des enfants dans la Commune et appelle l’État central à recadrer le système judiciaire dans le département.
Port-au-Prince, le 19 avril 2021.- L’initiative départementale contre la traite et le trafic des enfants avise les autorités judiciaires de la situation précaire de la justice dans la département de la grand’Anse, où les femmes et les enfants ne sont pas épargnés.
En effet, l’IDETTE dénonce la décision des acteurs judiciaires de Jérémie, de placer en garde à vue sous l’ordonnance du commissaire du gouvernement de Jérémie, Me André Marie Pyram, la dame Marie Danielle Aristide, son petit frère, sa petite soeur et son enfant de 3 ans le 29 mars 2021, alors que la dame exigeait 20 mois de pension alimentaire du père de l’enfant, le nommé Manuel Louis, suivant l’article 3 du décret du 14 septembre 1983. Cette décision vient après l’exécution d’un mandat d’amener par la police de Jérémie contre Manuel Louis.
Dans une interview accordée à Vant Bèf Info, le coordonnateur souligne que les cas de viols sont monnaie courante dans la commune et les agresseurs rarement punis. L’ IDETTE souligne par exemple l’autorisation de la libération du nommé Luckner Antoine, connu sous le nom de Sobriquet Zikilit, présumé agresseur d’une fillette âgée de 15 ans, victime de viol. Celui-ci est un agent de sécurité à l’hôpital Saint-Antoine de Jérémie.
Par ailleurs, dans une correspondance adressée au commissaire du gouvernement près le tribunal de première instance de Jérémie, Me André Marie Pyram, ce lundi 19 avril, le coordonnateur de la structure, Gérald Guillaume, appelle au respect des droits des femmes et des enfants, soulignant que ces actes constituent une violation flagrante de l’article 2 de la Convention relative aux droits de l’enfant, ratifiée par Haïti le 20 novembre 1994.
Tout en insistant sur le respect des droits humains, principalement des femmes et des enfants dans la Commune, l’IDETTE alerte les autorités judiciaires de la commune, et appelle l’État central à recadrer le système judiciaire dans le département.
Vant Bèf Info (VBI).