L’Europe adopte le visa numérique pour l’espace Schengen
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Le Conseil de l’Union européenne a adopté de nouvelles règles permettant aux demandeurs de visas pour les pays de l’espace Schengen de faire leurs démarches en ligne sur une plateforme unique.
Europe , le 13 novembre 2023.- La date d’application de ces règles n’a pas encore été fixée et dépendra des travaux techniques nécessaires pour la mise en place de la plateforme, selon l’Agence France Presse.
Dans la plupart des cas, les demandes de visa Schengen (pour des séjours de 90 jours maximum) pourront être effectuées exclusivement sur cette plateforme.
Les rendez-vous au centre de visa ou au consulat ne seront nécessaires que pour les premières demandes de visas, pour les personnes dont les données biométriques ne sont plus valables et pour celles qui ont un nouveau passeport.
Le visa actuel sous forme de vignette sera remplacé par un visa numérique, sous la forme d’un code-barre.
Le ministre espagnol de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, dont le pays exerce la présidence semestrielle du Conseil de l’UE, s’est félicité de cette nouvelle mesure, soulignant qu’elle simplifiera le processus de demande pour les voyageurs et allégera la charge administrative des États membres de l’UE.
Actuellement, 29 pays européens délivrent des visas Schengen, dont 23 États membres de l’UE, l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège et la Suisse, qui font partie de l’espace Schengen.
L’ETIAS, à l’image de l’ESTA américain, se profile
Les citoyens d’environ soixante pays, tels que les États-Unis, le Canada, le Brésil, l’Australie et le Royaume-Uni, sont exemptés de visa pour les courts séjours dans l’espace Schengen.
À partir de mi-2025, les voyageurs de ces soixante pays devront obtenir une autorisation de voyage ETIAS (European Travel Information and Authorisation System) d’une durée de validité de trois ans, au coût de 7 euros. Ce système, similaire à l’ESTA américain, vise à renforcer les contrôles des voyageurs étrangers au sein de l’UE afin de détecter les menaces potentielles.
Les ressortissants de pays tiers voyageant dans l’UE seront également soumis à un nouveau système de contrôle des entrées et des sorties (EES) d’ici la fin de 2024. Cette base de données centralisée enregistrera la date et le lieu d’entrée et de sortie, ou le refus d’entrée, ainsi que les photographies du visage et les empreintes digitales du voyageur.
Vant Bèf Info ( VBI)
Source AFP