Leslie Voltaire recadre le Premier ministre Garry Conille suite à une convocation contestée
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Le président du Conseil Présidentiel de Transition (CPT), Leslie Voltaire, a recadré le Premier ministre Garry Conille dans une lettre datée du 9 octobre 2024, suite à une polémique autour de la convocation de la ministre des Affaires étrangères, Dominique Dupuy, par le CPT.
Port-au-Prince, le 10 octobre 2024 – Garry Conille, mécontent de cette convocation, avait affirmé que, en tant que chef du gouvernement, il a l’autorité sur les membres de son cabinet. Il avait ajouté que toute convocation de ministre devait se faire en concertation avec lui, invoquant des principes de bonne gouvernance. Selon Conille, la démarche du CPT ne respectait pas les usages yoétablis.
En réponse, Leslie Voltaire a rejeté les arguments avancés par le Premier ministre, qualifiant ces déclarations de non fondées et d’entrave au bon fonctionnement du Conseil Présidentiel de Transition. Il a soutenu que les références faites par Conille étaient erronées.
Voltaire a rappelé que, selon les pouvoirs conférés au président de la République par l’article 136 de la Constitution, le président est à la fois chef de l’État et chef de l’exécutif. En conséquence, le CPT est habilité à veiller au respect de la Constitution et à la stabilité des institutions. Le président, a-t-il ajouté, a le droit de convoquer tout membre du gouvernement sans avoir besoin de consulter le Premier ministre au préalable.
« Dès lors, je ne pense pas qu’il soit nécessaire d’ajouter un mot de plus pour vous faire comprendre que pour donner et recevoir des ordres verbaux, le président de la République et les ministres doivent se trouver dans un espace commun, favorisant une certaine proximité physique et la communication verbale », a écrit Leslie Voltaire dans sa lettre.
À noter que la ministre Dominique Dupuy ne s’est pas présentée à la convocation du CPT.
Likenton joseph
Vant Bèf Info (VBI)
Voltaire a rappelé que, selon les pouvoirs conférés au président de la République par l’article 136 de la Constitution, le président est à la fois chef de l’État et chef de l’exécutif..
Voici le grand problème de ce pays…..Le Monsieur évoque la constitution pour s’accorder le plein pouvoir sur l’exécutif. Est-il au courant que la constitution dont elle parle ne prévoit en aucun cas un CPT à la tête du pays. Le politicien haïtien en général perd son temps à lutter pour le pouvoir plutôt que de le faire pour le peuple.. À chaque période de notre histoire mise à part la lutte pour l’indépendance, nous avons toujours échoué lamentablement quand venait le temps de s’unir et travailler pour le bien commun. Aujourd’hui ne fait pas exception à cette tradition de » CHEN MANJE CHEN »…