Les victimes de l’incendie du marché de la Croix-des-Bossales s’approchent du Parlement
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Ne sachant plus où allez, les victimes de l’incendie du marché de la Croix-des-Bossales étalent leurs produits à quelques mètres du Parlement. Se faisant, elles entendent attirer l’attention des autorités sur leur situation.
Port-au-Prince, le 31 mars 2019.- Environ trois (3) semaines après qu’un incendie ait ravagé les compartiments du marché de la Croix-des-Bossales appelés « Nan Kenskoff » et « Nan vyann », au centre ville de Port-au-Prince, les commerçants victimes sont livrés à eux mêmes.
« Adrienne » vend des légumes au marché depuis six (6) ans. Pour cette quadragénaire, mère de quatre (4) enfants, investir les locaux du Parlement est l’option idéale, pour enfin porter les responsables à se pencher sur leur cas.
Propriétaire d’un dépôt de marchandises, « Josué », quant à lui, n’arrive pas a comprendre le silence des autorités. L’homme d’une cinquantaine d’année regrette qu’environ trois (3) semaines après le drame, les activités peinent a reprendre audit marché.
« Du Maire de la ville aux plus hautes autorités du pays, personne n’est passée nous voir » se plaint-t-il.
Et que dire du climat d’insécurité qui sévit dans la zone du Bicentenaire? En effet, bien avant le début de l’incendie, certains avaient fait état d’acte de pillage au niveau de la Croix-des-Bossales. Il y a plusieurs mois, les « seigneurs de la guerre » se battent pour le contrôle du plus grand centre commercial du pays.
Déjà, les commerçants victimes de l’incendie du 18 mars 2019 s’en préoccupent et se désolent que face à cette situation, la police tente de dissuader les présumés bandits et ne s’attaque toujours, qu’à la mauvaise cible.
Vant bèf info (VBI)