Les grévistes à la Direction Générale des Impôts observent une trêve

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Après deux semaines de grève pour exiger des autorités de meilleures conditions de travail, les employés de la Direction générale des impôts (DGI) décident d’observer une trêve. A partir du lundi 24 juin, les activités reprendront dans tous les bureaux de la DGI tant à Port-au-Prince que dans les autres villes, a annoncé, ce vendredi, le porte parole des employés grévistes, Fresto François.

Port-au-Prince, le 21 juin 2019.- Lancée il y a environs deux semaines, la grève des employés de la direction générale des impôts est lourde de conséquence. Et suite au constat des faits, les grévistes décident de faire une trêve.

Par cette décision, les grévistes entendent soulager entre autres, les contribuables qui peinent jusque là à se trouver les services offerts par la DGI.
« L’Etat est à genoux, les caisses sont vides» déclare, au micro d’un reporteur de Vant Bèf Info (VBI), Fresto François, porte-parole des employés grévistes de la DGI.

« Il s’agit là d’un moyen pour permettre à l’Etat de se relever » indique le porte-parole. Et dire qu’il n’y avait pas que l’Etat haïtien qui souffrait de cette grève à la DGI.

En effet, durant ces deux (2) semaines de grève, les contribuables ont vécu un calvaire. Nombreux sont les matricules fiscales qui n’ont pas pu être renouvelées, des frais de passeport qui n’ont pas pu être payés ou encore, des permis de conduire qui sont restés invalides , que leurs détenteurs ne pouvaient pas se payer les services à cause de la grève.

La trêve annoncée par les grévistes à la DGI se veut donc une prise de conscience de la part des protestataires qui demeurent toutefois attachés à leurs revendications. « Notre décision de faire la trêve loin d’être un chèque en blanc livré aux autorités » souligne le porte-parole des grévistes.

Fresto François, insiste que les engagements pris par les autorités en ce qui concerne leurs revendications se
doivent d’être tenus. Seule condition, selon François pour que la grève soit levée définitivement.

Il y a deux ans, les employés de la direction générale des impôts ont soumis leur cahier de charge aux autorités.

Une augmentation de salaire de 300%, une carte de débit créditée à 25 mille gourdes, un bon d’assurance, sont quelques unes d’une liste de dix revendications qui ont été exigées dans le document.

Vant Bèf Info (VBI).