Les employés de l’Électricité d’Haïti se dédouanent dans le rationnement du courant électrique
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« Ce n’est pas nous qui sommes responsables » déclare le Vice-Président de la Fédération des syndicats des employés de l’Électricité d’Haïti (EDH) en guise de réaction au rationnement constaté ces derniers temps dans la distribution du courant électrique. Félix Pierre Michel évoque une baisse de production qui a occasionné ce problème.
Port-au-Prince, le 30 juillet 2020.- La rencontre tenue, le mardi 28 juillet 2020, entre le Protecteur du Citoyen et les responsables de la fédération des syndicats de l’Électricité d’Haïti, a été l’occasion pour Renand Hédouville de s’enquérir davantage sur la crise que traverse l’EDH. C’était également une opportunité pour Félix Pierre Michel d’apporter des explications autour du rationnement du courant électrique.
Depuis plus d’un mois, la zone métropolitaine de Port-au-Prince et ses environs connaissent une réduction sévère dans la distribution du courant électrique. L’Électricité d’Haïti (ED’H) est en pleine crise. Les employés de l’institution refusent d’accepter Michel Présumé comme leur nouveau Directeur Général. Dans cette affaire, le Ministre des Travaux Publics, Transports et Communication, Nader Joiséus, a accusé les employés d’avoir perpétré des actes de sabotage au sein de l’institution.
« Faux ! Archi faux ! » Répond donc, le président de la fédération des syndicats des employés de l’Électricité d’Haïti. Félix Pierre Michel dément ces allégations et met en avant l’irresponsabilité des autorités.
« Il s’agit d’une manœuvre pour ternir notre image dans l’opinion publique », soutient le syndicaliste. Ce dernier évoque des problèmes techniques pour expliquer ce rationnement dans la distribution du courant électrique.
L’ED’H fait face à une réduction considérable de sa production énergétique. Ce, bien avant que les employés aient cessé de travailler en signe de contestation à la nomination du nouveau directeur de l’ED’H, explique Félix Pierre Michel. À ce jour, la plupart des centrales fonctionnent en deça de leur capacité de production a-t-il renchéri. Qu’il s’agisse des centrales de Péligre, de Carrefour ou encore de Varreux, la production est au plus bas, affirme-t-il.
Les défaillances techniques, la rareté de diesel sur le marché local sont, entre autres, les principales raisons de cette baisse de régime au niveau des différentes sources de production de l’ED’H, argumente monsieur Michel dont le temps de service au sein de cette institution publique remonte à plus de trente ans.
Vant Bèf Info (VBI)