Les balles perdues brisent les cœurs des habitants de Port-au-Prince
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L’insécurité à Port-au-Prince continue de semer le désarroi et la douleur au sein de la population. Les balles perdues frappent aveuglément, brisant des vies et des familles. Ces projectiles, tirés par des bandits lors d’affrontements avec les forces de l’ordre ou de manière indiscriminée, atteignent malheureusement des nnocents, laissant derrière eux des cœurs brisés et des douleurs indescriptibles.
Les incidents récents survenus au Centre d’études diiplomatiques internationales (CEDI), à l’Institution Saint-Louis de Gonzague et au Lycée Fritz Pierre-Louis en sont des exemples poignants. Des jeunes, considérés comme des promesses de changement, ont été arrachés à la vie de manière brutale, infligeant une profonde blessure à toute la nation. Les balles perdues ne font aucune distinction, touchant filles et garçons, étudiants et étudiantes, pères et mères, et laissant dans leur sillage un chagrin immense.
Ces tragédies mettent en lumière la vulnérabilité des habitants de Port-au-Prince face à une violence incontrôlée. La communauté est en proie à une insécurité croissante, tandis que les autorités, censées garantir la sécurité publique, peinent à contenir cette vague de violence. Les criminels agissent en toute impunité, exacerbant un climat de peur et de désespoir.
De son côté, le gouvernement, réagissant à ces événements tragiques, a une fois de plus exprimé sa profonde désapprobation et son soutien aux familles endeuillées. Il a laissé entendre qu’il renouvelait son engagement à travailler sans relâche pour rétablir l’ordre et la sécurité dans le pays.
Cependant, les habitants de Port-au-Prince attendent des actions concrètes et efficaces pour mettre un terme à cette spirale de violence.
L’urgence est de taille. Les autorités doivent prendre des mesures immédiates pour enrayer ces balles perdues qui continuent de briser les cœurs de familles déjà confrontées à d’innombrables difficultés. La protection des citoyens doit devenir une priorité absolue afin de prévenir de nouveaux drames et de restaurer la confiance dans les institutions publiques.
Tant que ces balles perdues continuent de semer la douleur dans la capitale, la population restera dans l’attente de solutions durables et d’un véritable engagement pour la sécurité et le bien-être de tous.
Jusqu’à quand mettra-t-on un frein à ces balles perdues ? En tout cas, l’étudiant Macénat Lebelt et l’écolière Marvencia Blemyr viennent tristement s’ajouter à la liste des victimes.
Likenton JOSEPH
Vant Bèf Info (VBI)