Legault persiste : « Ne pas céder au chantage de Trump »

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Malgré la contestation de l’industrie, François Legault campe sur sa position. Le premier ministre du Québec maintient sa menace d’imposer une taxe à l’exportation sur l’aluminium, affirmant qu’il est essentiel de « ne pas céder au chantage de Trump ».

Québec, 18 février 2025 – L’Association de l’aluminium s’est opposée à cette mesure, craignant ses répercussions sur le secteur. Mais pour Legault, si les États-Unis appliquent une taxe à l’importation, ils en tireraient 25 % des bénéfices. À l’inverse, une taxe canadienne sur l’exportation profiterait directement au Canada.

Cette approche suscite de vives réactions à l’Assemblée nationale. Marc Tanguay, chef intérimaire de l’opposition officielle, déplore la menace qui pèse sur les 30 000 emplois du secteur québécois de l’aluminium. Son collègue libéral, Frédéric Beauchemin, juge, quant à lui, « absurde » que l’industrie soit taxée par son propre gouvernement.

Malgré les critiques, Legault voit dans l’aluminium un outil de pression pour renégocier l’Accord de libre-échange nord-américain. Il rappelle que l’aluminium québécois est indispensable à des industries majeures, citant en exemple les F-150 de Ford, dont les matériaux proviennent du Québec et restent difficilement substituables.

Likenton Joseph

Vant Bèf Info (VBI)