Le protecteur du citoyen rencontre les responsables d’organisations de droits humains

Getting your Trinity Audio player ready...

C’est dans le but de renforcer les relations entre l’OPC et les organisations de droits humains, que le protecteur du citoyen, Me Jean Wilner Morin, a entrepris, depuis une semaine, une série de rencontres avec des responsables d’organisations de droits humains ayant leurs bureaux à Port-au-Prince avant d’étendre ces visites institutionnelles dans les villes de province.

Port-au-Prince, le 3 février 2025. Lors de ses discussions avec les responsables d’organisations de droits humains, le protecteur Jean Wilner Morin, leur a clairement expliqué le sens de sa démarche.

Comme protecteur du citoyen, j’ai le devoir de travailler avec vous pour nous assurer, ensemble, que les droits des citoyens soient respectés, dit-il.

De plus, souligne-t-il, c’est le protecteur qui fait le lien entre les citoyens et l’Etat en matière de droits humains et il doit relayer, auprès des autorités, les rapports, avec les recommendations de l’OPC, des organisations de la société civile.

Il ajoute que l’OPC est également évalué en fonction de ses rapports avec ces organisations. Voilà pourquoi, il est important de développer de bonnes relations entre nous, soutient le protecteur du citoyen.

Son initiative a été favorablement accueille par les responsables d’organisations de droits humains.

Ils ont reconnu que, ces dernières années, les relations n’étaient pas au beau fixe entre l’OPC et les organisations de droits humains.

Ils se disent donc prêts à collaborer avec le nouveau protecteur, pour le bien des citoyens dont les droits sont constammement violés et ceci, dans plusieurs domaines.

Parmi les responsables d’organisations rencontrés, on peut citer le coordonnateur de l’Organisation citoyenne pour une nouvelle Haïti (OCNH), Me Camille Occius qui souhaite collaborer avec l’OPC, entre autres,, dans le cadre de la lutte contre la corruption, sur la problématique de la question de l’identité, ainsi que le fonctionnement du système judiciaire, rapporte l’OPC dans une publication sur sa page Facebook officielle.

Pour la SOFA (Solidarité des femmes haïtiennes), la question du financement, par l’Etat, des organisations de droits humains, a été, entre autres, abordée, et le protecteur a souligné la nécessité de les encadrer, rappelant que certaines organisations reçoivent uniquement des fonds de l’étranger.

Cependant, Me Jean Wilner Morin, qui retrouve le secteur des droits humains après une quinzaine d’années dans la Magistrature, soutient que le financement des organisations de droits humains, par l’Etat, doit se faire de manière transparente.

La FJKL (Fondasyon Je Klere) a surtout évoqué la situation des déplacés se trouvant dans les sites d’hébergement et celle des rappatriiés.

Sa responsable, Marie Yolène Gilles, a insisté sur la nécessité de rétablir la sécurité, ajoutant qu’avec de la volonté politique, des progrès importants peuvent être faits dans ce domaine.

C’est aussi la position de Gardy Maisonnette, directeur exécutif du Centre Carl Lévêque (SKL). Il souligne que de nombreux acteurs profitent de l’insécurité et il faut les dénoncer.

Voilà pourquoi, il se dit prêt à travailler avec l’OPC de manière à obtenir de meilleurs résultats.

Le protecteur du citoyen a informé ses interlocuteurs qu’il a mis sur pied une commission devant travailler avec les organisations de la société civile, en particulier, celles qui évoluent dans le domaine des droits humains, pour mieux gérer les relations entre l’OPC et ces organisations.

Vant Bèf Info (VBI)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *