Le parti EDE brandit la thèse de « présomption d’innocence » pour justifier son soutien à Smith Augustin

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Le Secrétariat Général du Parti politique les Engagés pour le Développement (EDE) a rejeté la demande des Secrétaires Départementaux. Il dit soutenir le Conseiller-Président Smith Augustin afin d’éviter de créer un précédent préjudiciable et de permettre à la justice de suivre son cours en toute indépendance et impartialité.

Port-au-Prince, le 27 juillet- Dans une correspondance responsive, la  Secrétaire Générale du parti politique EDE, Sterline Civil, estime qu’il est du devoir du Parti, à ce stade, de soutenir son représentant au Conseil Présidentiel de Transition,  Smith Augustin. Ceci, afin d’éviter de créer un précédent préjudiciable et de permettre à la justice de suivre son cours en toute indépendance et impartialité.

Tout en soutenant qu’une décision précipitée pourrait indubitablement servir les intérêts d’un autre camp, voire d’un adversaire politique.

« Il convient de ne point se hâter de tirer des conclusions hâtives en de pareilles circonstances. Loin d’être lié aux allégations des uns et des autres, M. Augustin doit impérativement bénéficier du droit de présenter sa propre version des faits et de se défendre « , lit-on dans la lettre paraphée par Sterline Civil.

Tout en attirant l’attention sur le fait que, dans la conjoncture actuelle, il est impératif que les dossiers soient traités avec la plus grande prudence et une sérénité exemplaire, eu égard à la perception mitigée dont jouit le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) auprès de l’opinion publique.

Il convient de rappeler que les Secrétaires et Secrétaires Départementaux Adjoints de EDE avaient exigé le retrait du Conseiller Présidentiel Smith Augustin, suite à la lettre du Président du Conseil d’administration de la Banque Nationale de Crédit (BNC) adressée au Premier Ministre Garry Conille, l’accusant, en compagnie de deux autres conseillers présidentiels, de tentative de corruption.

Vant Bèf Info (VBI)