Le ministre Augustin Antoine visite deux Centres de compensation d’ apprentissages à Pétion-Ville

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Le ministre de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle, Augustin Antoine, a effectué une visite d’évaluation, ce samedi dans deux Centres de compensation d’apprentissages à Pétion-Ville : le Lycée National et l’École République du Guatemala. Cette démarche s’inscrit dans le cadre du suivi du Programme national de compensation d’apprentissages, lancé le 12 avril dernier, pour soutenir les élèves affectés par les perturbations scolaires de l’année 2024-2025.

Pétion-Ville, 3 mai 2025 –Accompagné de hauts responsables du ministère, dont le directeur général Yves Roblin, le directeur départemental de l’Ouest Louisseul Étienne France, le coordonnateur du PNCS Kevenot Dorvil, et le directeur de l’enseignement secondaire Miguel Fleurijean, il a voulu s’assurer du bon déroulement des activités de rattrapage.
Le programme cible près de 200 000 élèves des classes d’examens (neuvième année fondamentale et secondaire IV), issus d’écoles publiques et privées à travers le pays. À Pétion-Ville, 1 547 élèves sont inscrits au Lycée National et 400 à l’École République du Guatemala.

Lors de sa visite, le ministre Antoine a encouragé les élèves à s’investir pleinement dans leurs études, soulignant l’école comme un pilier essentiel du développement personnel et national. Il a également annoncé l’instauration d’un goûter scolaire chaque week-end pour les élèves du Lycée National, une mesure déjà appliquée à l’École République du Guatemala et bien accueillie par les bénéficiaires.
« Les examens officiels demeurent le principal canal de dialogue entre l’État et la jeunesse », a-t-il déclaré, insistant sur la nécessité de garantir des évaluations justes et adaptées au niveau réel des élèves.
Selon Louisseul Étienne France, trente centres fonctionnent actuellement dans les seize districts scolaires de l’Ouest, et dix nouvelles salles de classe seront bientôt aménagées pour répondre à la demande croissante.

Malgré le contexte difficile, notamment dans les zones affectées par la violence, les autorités éducatives se félicitent de la mobilisation des élèves et des enseignants. À ce jour, près de 3 000 enseignants sont engagés à travers le pays pour assurer la réussite de ce programme de douze semaines dans l’Ouest et de dix semaines dans les autres départements.
Martino CADET
Vant Bèf Info (VBI)