Le mandat d’arrêt de Poutine est un pas vers la justice, selon Amnesty International

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Le mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) contre le président russe Vladimir Poutine pour l’expulsion illégale vers la Russie d’enfants ukrainiens est un pas vers la justice pour les victimes de crimes de guerre en Ukraine, a déclaré Amnesty International (AI).

Angleterre, le 18 mars 2023.- La CPI a émis vendredi cette ordonnance contre Poutine et Maria Lvova-Belova, commissaire aux droits de l’enfant au bureau du président de la Russie, qui fait face à la même accusation.

La secrétaire générale d’Amnesty International, Agnès Callamard, a déclaré que cet ordre était « un signal important », à la fois pour l’Ukraine et pour le reste du monde, que les personnes soupçonnées de crimes en Ukraine « seront arrêtées et jugées », quel que soit leur pouvoir.
« Le président Poutine est maintenant officiellement un homme recherché.

Suite à l’inculpation par la CPI du président Poutine et de la commissaire à l’enfance Lvova-Belova pour le crime de guerre de transfert forcé d’enfants, la communauté internationale ne doit reculer devant rien jusqu’à ce qu’ils soient arrêtés et traduits en justice », a déclaré Callamard dans un communiqué publié par l’organisation humanitaire, repris par le journal EFE.

Le secrétaire général d’Amnesty International a souligné que ces mandats sont « une première étape importante » et espère que la CPI et d’autres acteurs judiciaires émettront davantage de mandats d’arrêt à mesure que leurs enquêtes sur les crimes commis en Ukraine donneront des résultats.

Amnesty International rappelle qu’en novembre 2022, elle a publié un rapport documentant le transfert forcé et la déportation de civils ukrainiens, y compris d’enfants, par les forces russes vers la Russie.

Vant Bef Info ( VBI)