Le Kenya envisage d’envoyer une équipe SWAT entièrement féminine en Haïti pour lutter contre le banditisme
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Le ministre de l’Intérieur kényan, Kipchumba Murkomen, a annoncé dans un communiqué que, l’arrivée en Haïti, de 200 policiers avant la fin du mois de janvier et 200 supplémentaires en février. Le Kenya franchirait une étape importante en envoyant une équipe SWAT composée exclusivement de femmes.
« Dans le cadre de notre engagement indéfectible envers le peuple haïtien, le Kenya continuera de déployer des agents supplémentaires issus de diverses unités spécialisées, notamment une équipe SWAT entièrement féminine, pour renforcer les efforts de sécurité et assurer des progrès durables dans le rétablissement de l’ordre », a déclaré le ministre.
Composée exclusivement de femmes ayant suivi une formation rigoureuse, cette unité SWAT, surnommée « Les Lionnes », est hautement qualifiée pour intervenir dans des situations à haut risque nécessitant des compétences spécialisées. Parmi leurs domaines d’expertise figurent :
Les opérations de contre-terrorisme
Les libérations d’otages
Les affrontements armés
Déployées pour la première fois au Kenya en 2012, à Nairobi, « Les Lionnes » avaient suscité des réactions mitigées dans un premier temps. Aujourd’hui, elles jouissent d’une réputation solide grâce à leur professionnalisme et leur efficacité. Leur mission en Haïti, un pays en proie à une crise sécuritaire sans précédent, représente un défi majeur, mais également une occasion de démontrer leurs compétences dans un contexte international.
Pourquoi une équipe SWAT entièrement féminine ?
Cette initiative novatrice ne vise pas seulement à renforcer les capacités de sécurité en Haïti, mais aussi à promouvoir l’égalité des sexes au sein des forces de l’ordre. Les femmes policières apportent une perspective différente et des compétences précieuses, notamment dans la gestion de situations impliquant des femmes et des enfants.
Le déploiement de cette équipe SWAT en Haïti soulève plusieurs défis :
L’adaptation à un contexte culturel distinct
La coordination avec les forces de sécurité haïtiennes
La protection des civils
La lutte contre les gangs armés
La réussite de cette mission sera scrutée par la communauté internationale et pourrait inspirer d’autres initiatives similaires dans des pays en crise. Mais cette intervention suffira-t-elle à apporter des résultats concrets face à l’insécurité croissante en Haïti ?
La population haïtienne, épuisée par des années de violence et d’instabilité, attend désespérément une lueur d’espoir, bien que celle-ci reste encore incertaine.
Likenton JOSEPH
Vant Bèf Info (VBI)