Le GROSAM dénonce ceux qui tentent d’utiliser la situation des déplacés internes à des fins politiques

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Utiliser la situation critique des personnes déplacées, vivant soit dans des camps de fortune, est un comportement opportuniste, malhonnête voire machiavélique, estime le Groupe des Signataires de l’Accord de Montana dans une note datée du 14 octobre et signée par Me. Rodol Pierre de « Debout Ayiti », représentant des organisations de la Société Civile /GROSAM et de Stanley Jr. Mésalier du Parti Politique Indigène, représentant des Partis/ GROSAM.

Delmas, le 15 octobre 2023. Le Bureau Politique du Groupe des Signataires de l’Accord de Montana (BP-GROSAM), est très critique envers certains acteurs qui, estime-t-il, tentent d’utiliser la situation critique des personnes déplacées, vivant soit dans des camps de fortune, soit dans des écoles publiques, au niveau de plusieurs quartiers de la zone métropolitaine de Port-au-Prince à des fin politiques.

Ils projettent des manifestations de rue, l’instauration de la pratique des barricades,  »de pays lock », d’attaquer les personnes paisibles entre autres, dans le but de satisfaire leurs buts politiques et personnels.

Il s’agit d’un comportement opportuniste, malhonnête voire machiavélique, ajoute le GROSAM qui se dit solidaire du peuple haïtien qui, depuis quelque temps, cherche la voie du sauvetage national.

Les personnes déplacées ont le besoin immédiat de rentrer chez elles, note cette structure, soulignant que la sécurisation de leur quartier est actuellement plus qu’une nécessité, car « Mizè a rèd », au-delà des problèmes sanitaires, alimentaires et éducationnels.

Aussi, le GROSAM encourage les citoyens à poser d’autres actions positives similaires à la mobilisation sociale des citoyens du Nord en général, de Ouanaminthe en particulier, en vue de poursuivre la réalisation du projet de captage au niveau de la rivière massacre en « KPK : Kanal la Pap Kanpe ».

Le GROSAM encourage le premier ministre Ariel Henry à accélérer la mise en œuvre des recommandations prodiguées par la résolution des Nations Unies adoptée par le Conseil de sécurité le 2 octobre dernier.

Cette résolution, rappelle le GROSAM, souligne « que c’est avant tout au gouvernement haïtien qu’il incombe d’assurer la sécurité, la stabilité et le respect de l’état de droit et des droits humains et de protéger les citoyens et ressortissants étrangers sur l’ensemble du territoire haïtien ».

Ariel Henry et son gouvernement sont de ce fait invités par le GROSAM, à assumer leurs responsabilités et à travailler en urgence sur la composition de la mission multinationale de soutien à la sécurité ainsi que sur un calendrier de déploiement et d’action de la mission.

Il leur demande aussi d’utiliser tous les moyens en leur pouvoir pour que cette mission soit une réussite pour le bien de tous et encourage les acteurs, à participer au dialogue pouvant aboutir à un consensus politique élargi.

Cela, soutient le GROSAM, permettra d’œuvrer à l’application du Consensus National du 21 décembre 2022, pour renforcer les institutions publiques et républicaines et rétablir, de manière définitive, la sécurité dans le pays.

Dodeley Orelus

Vant Bèf Info (VBI)