Le droit des enfants, objet des préoccupations des protecteurs des droits de l’enfant dans le Nord’Est

Getting your Trinity Audio player ready...

Ouanaminthe, le 21 novembre 2018.- Des acteurs evoluant dans la chaîne de protection des enfants dont la Brigade de protection des mineurs (BPM) et l’Institut du bien être social et de recherche (IBESR) se sont plaints du comportement de l’État central sur la question de la protection des droits des enfants.

Photo d’illustration (archives/SOS Villages d’enfants)

Dans le cadre d’une rencontre organisée, ce mercredi 21 novembre 2018, au Centre de ressources frontalier de Ouanaminthe (département du Nord’Est), sur la situation des droits des enfants au niveau de la frontière nord haitiano-dominicaine, les discussions étaient portées sur le fait que des actions posées jusque-là dans le sens de la protection des droits de l’enfance ne sont pas coordonnées.

 

Pour résoudre le manque de coordination au niveau des actions en faveur de la protection des droits de l’enfant, l’accent a été mis sur la création d’un centre de réinsertion pour des enfants en difficulté, non seulement dans le Nord’Est mais aussi, dans les autres départements géographiques du pays.

 

« La situation des enfants est grave dans le département du Nord’Est », estime un représentant du Réseau fwontalye Jeannot Succès (RFJS), Alexis Alphonse qui se capitalise sur la pauvreté extrême qui ronge les familles nordésiennes et le laxisme caractérisant le comportement de l’État central sur des questions relatives à l’enfance.

 

Il faut noter que les discussions, autour des préoccupations liées à la protection et au respect des droits de l’enfant, se déroulaient en présence d’une représente du gouvernement du Canada, Christina Torsein, une « experte en protection de l’enfant ».

 

Vant bèf info (VBI)