« Le droit de vivre dans son pays est aussi important que celui de migrer », la leçon de 2018 selon Colette Lespinasse
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Port-au-Prince, le 28 décembre 2018.- L’année 2018 a été marquée par des mesures restrictives sur le plan migratoire dans plusieurs pays. Les Haïtiens n’étaient pas épargnés par cette tempête.
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La militante des droits des migrants, Colette Lespinasse, estime que la leçon suggérée par les mesures migratoires prises aux Etats-Unis, au Chili ou en Argentine devraient rappeler aux Haïtiens que « le droit de vivre dans leur pays est aussi légitime que celui de migrer ».
Dans une entrevue accordée à Radio Solidarité, l’ancienne coordonnatrice du Groupe d’appui aux rapatriés et réfugiés (GARR) a indiqué que « les 12 derniers mois étaient marqués par de vaines démarches en faveur des détenteurs de TPS menacés d’expulsion aux Etats-Unis, un revirement dans l’accueil aux Haïtiens sur le territoire chilien et la montée de l’anti-haïtianisme en République Dominicaine ».
Les traitements subis par les migrants haïtiens doivent porter les Citoyens à se battre en faveur de meilleures conditions de vie en Haïti, car « nous ne pourrons pas tous quitter le pays », a soutenu Colette Lespinasse.
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Vant bèf info (VBI)