Le Conseiller-président Emmanuel Vertilaire sollicite du juge d’instruction le déclinatoire de sa compétence
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Le Conseiller-président Emmanuel Vertilaire, a fait savoir dans un communiqué qu’il reconnaît son obligation d’information dans les affaires de la BNC. Par contre, il a qualifié le dossier d’ allégations imaginaires. En ce sens, selon le communiqué, le Conseiller-président impliqué au scandale de corruption dans l’ affaire de la BNC, a été volontairement porteur de la vérité devant l’ULCC en tant qu’auxiliaire de la justice au regard de l’article 7 du décret du 8 septembre 2004, créant cette institution.
Respectueux de la justice, il a souligné qu’il n’entend pas recourir à une défense de rupture contre les acteurs judiciaires, dont le juge d’instruction, mais qu’il envisage de préférence de porter une contestation de l’ordonnance de compétence du juge par devant la cour d’appel afin de trancher définitivement cette affaire au regard de l’article 7 du décret du 8 septembre 2004, créant cette institution.
Le Conseiller président Emmanuel Vertilaire impliqué dans le scandale de corruption de 100 millions de gourdes à la Banque Nationale de Crédit (BNC), a laissé croire qu’il a toujours dissocié ce dossier de la politique. À cet effet, ce dernier préfère une solution juridique équitable à une justice politique, tout en qualifiant de lacunaire et intéressé le rapport de l’ULCC.
Le Conseiller Emmanuel Vertilaire a sommé le juge d’instruction Benjamin Félismé de surseoir sur tout éventuel acte juridictionnel à son encontre dans l’attente de l’arrêt de la cour d’appel.
Dans la foulée, les commentaires vont bon train autour de ce dossier où toute la ville en parle.
Likenton Joseph
Vant Bèf Info (VBI)