Le Conseil Présidentiel de Transition et Garry Conille n’ont pas droit à l’erreur
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Dans un moment crucial de son histoire, Haïti se tourne vers un nouveau gouvernement. Un Conseil présidentiel jugé expérimenté et un Premier ministre dit compétent détiennent désormais les rênes du pouvoir. Le pays pourra-il compter sur l’expérience politique des membres du Conseil et le brillant parcours académique du chef du gouvernement ? En tout cas, ces nouveaux arrivants ont un impérieux devoir de résultats.
La tâche qui attend ce gouvernement est colossale, titanesque. Il devra s’évertuer à stabiliser l’économie nationale, rétablir la sécurité publique et restaurer la légitimité des dirigeants par le biais d’élections honnêtes et démocratiques. Des défis cruciaux qui nécessitent des actions immédiates, concertées et réfléchies.
Toutefois, le plus grand défi de l’équipe gouvernementale sera de transcender les intérêts partisans, sectaires et mesquins au profit d’un sursaut patriotique bénéfique à tous. Il est impératif que les acteurs politiques mettent de côté leurs différends pour travailler ensemble au redressement national.
Haïti mérite un leadership fort, intègre et dévoué, prêt à œuvrer pour le bien-être de tous ses citoyens. Nous n’avons plus besoin de ceux qui suivent aveuglément les directives étrangères au détriment des intérêts nationaux.
Cette équipe, considérant le « background » politique et académique de ses membres et son caractère pluriel, n’a pas droit à l’erreur. Elle doit tout mettre en branle pour guider ce pays vers un avenir plus prometteur. Mais, cela nécessitera de ses hommes et femmes un engagement sincère envers la cause nationale et un rejet total des pratiques rétrogrades et obscurantistes du passé qui ont entravé le progrès d’Haïti.
Jude Délia
Vant Bèf Info