L’aéroport international toujours fermé, Port-au-Prince isolée du reste du monde

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Plus de quatre mois après la suspension des vols commerciaux, l’aéroport international Toussaint Louverture reste à l’arrêt, conséquence directe de l’insécurité persistante dans la capitale haïtienne. Cet isolement prolongé complique les déplacements des citoyens et renforce la paralysie du pays.
Un espace aérien déserté par les compagnies
Port-au-Prince, 31 mars 2025 – Depuis novembre 2024, aucune compagnie aérienne étrangère ne dessert Haïti. La situation s’est aggravée après qu’un avion de Spirit Airlines a été touché par des projectiles lors d’attaques de gangs près de l’aéroport. Redoutant pour la sécurité de leurs équipages et passagers, les compagnies ont suspendu leurs vols, laissant les Haïtiens sans véritable alternative pour quitter le pays.

L’aéroport du Cap-Haïtien reste le dernier point de départ vers l’étranger, mais s’y rendre est un véritable parcours du combattant. Les routes menant au Nord sont sous le contrôle de gangs armés, rendant le voyage périlleux et onéreux. Certains optent pour des trajets aériens en hélicoptère, mais à un coût prohibitif d’environ 3 000 dollars américains.
Un trajet terrestre risqué et incertain
Ceux qui n’ont pas les moyens d’un vol doivent emprunter des itinéraires terrestres semés d’embûches. Le parcours inclut un trajet en minibus jusqu’à Morne-à-Cabris, suivi d’un déplacement en motocyclette jusqu’à Trianon, avant de poursuivre vers Mirebalais. Cependant, la ville de Mirebalais a été attaquée ce lundi matin par des groupes armés, bloquant totalement cet accès vers le Nord et plongeant les voyageurs dans une impasse.
Un transport aérien détourné par les autorités
Alors que la population est prise au piège, les membres du Conseil Présidentiel de Transition et du gouvernement effectuent leurs déplacements en hélicoptère. Ces appareils, financés par le gouvernement taïwanais pour des missions humanitaires, sont désormais utilisés par l’État pour transporter des officiels à travers le pays, notamment vers Cap-Haïtien.
Un appel urgent à des mesures concrètes
Face à cette situation chaotique, de nombreuses voix s’élèvent pour exiger des actions immédiates. La réouverture de l’aéroport Toussaint Louverture et la sécurisation des axes routiers deviennent des priorités absolues. Tant que des mesures efficaces ne seront pas prises, Port-au-Prince restera coupée du monde, et la population livrée à elle-même dans une crise sans issue.
Likenton Joseph
Vant Bèf Info (VBI)
Depi se kote ki gen kach-kach liben se konsa, kote ki gen lenjistis lè Bondye deside sankyone li sankyone pou bon wi , yon moun pa ta dwe janm kitew tonbe anba men Bondye paske lew wè se li k’ap manyen manm ou konnenw nan wòl ou . Ayopò entènasyonal saaa se pa kote ki gen ti kras mechanste non , se pa kote ki gen lenjistis pou senk kob non, tèlman gen vòl anndan an, malandren ap mache kreye anak li sou entènet ki kote yo mete biwo ajans yo anndan * èpot la* se fè moun pote kob ba yo , ajan sekirite yo tou ki manje nan kob sa yo y’ap degòje moun pou yo pran yo ,lèkonsa yo ranje kò yo pou bay antre.
Sa pa anyen la , se poko bagay la sa paske Ayiti gen twòp lenjistis.