La vice-présidente dominicaine prétend que son pays ne pratique aucune politique migratoire raciste
Getting your Trinity Audio player ready...
|
Peu après la publication par Amnesty International d’un communiqué demandant aux dirigeants dominicains de mettre fin à leurs politiques racistes contre les Haïtiens, la vice-présidente du pays voisin a réagi.
Santo Domingo, le 29 août 2024. La vice-présidente Raquel Peña a souligné que la République dominicaine a le droit de défendre sa souveraineté en garantissant la légalité de chaque étranger qui se trouve sur son territoire.
Les politiques par lesquelles la nation est gouvernée ne sont pas contre l’immigration, prétend la vice-présidente. « Ces organisations internationales peuvent dire ce qu’elles veulent », a-t-elle dit, ajoutant que les politiques pratiquées en République dominicaine n’ont jamais été au détriment des immigrants, peu importe l’endroit d’où ils viennent.
Elle demande aux organisations internationales de maintenir le respect de la souveraineté dominicaine.
Pour sa part, le président de l’Institut Duartiano, Wilson Gómez a fait savoir que son pays, la République dominicaine, est la nation qui a le plus aidé Haïti.
Il affirme que « Tout le monde sait qu’il existe des politiques de droits humains bien ciblées et des processus de rapatriement timides qui ne sont pas efficaces pour que ces personnes reviennent d’Haïti peu de temps après leur arrivée ».
Il intervenait après une cérémonie religieuse organisée par le ministère de la Culture à l’occasion du 50e anniversaire du Panthéon de la Patrie, un mausolée où reposent les restes des citoyens ayant participé à la fondation du pays.
Vant Bèf Info (VBI)
Avec Listin Diario